samedi 17 avril 2010

Epitaphe de Catherine du Lys, 1552


Texte transcrit en février 1552 par Gaspard Bernard et Claudin Collet, tabellions jurés en la châtellenie et prévôté de Gondrecourt, de l’épitaphe placée sur la tombe de Catherine du Lys dans la chapelle Notre-Dame de l’église de Domremy

 
Ci-git le corps de noble Catherine d’Arc du Lys, sœur de la Pucelle d’Orléans, en son vivant veuve de Messire Nicolas Alexandre baron de Haldat du Lys, capitaine d’infanterie, descendu de la noble et ancienne famille des Alexandre de Naples, laquelle donna avant sa mort à Dame Marie Hordal, dite la comtesse Hordal, sa petite nièce, femme de Loïs Alexandre, baron de Haldat du Lys, son fils, officier dans les troupes du Roi, vingt livres tournois pour les pauvres de Domremy, lieu de sa naissance ; pareille somme à Dame Catherine du Lys, sa nièce, femme de Messire Georges Haldat, officier des troupes du Roi, son fils cadet, pour faire prier Dieu pour le repos de son âme et (de celle) de son mari, tous descendus de la famille de la Pucelle d’Orléans dont les femmes ont le droit d’anoblir leur mari et leurs enfants à perpetuité ; lesquels dons furent exécutés quelques jours après sa mort qui arriva le 20 janvier 1497. Priez Dieu pour eux.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Bonjour et merci pour votre travail sur la descendance de Jeanne d'Arc. Que pensez de cette épitaphe : si elle est exacte, cela contredit le mariage admis par tous avec Colin Maire de Greux, et son décès antérieur à la mission de Jeanne.
Le décès de cette Catherine en 1497 plaide en faveur d'un lien moins proche : nièce de Jeanne par exemple, mais comment expliquer la mention .
"Soeur" de la Pucelle? Les Tabellions recopient scrupuleusement en général! L.de Haldat du Lys

Anonyme a dit…

Je pense que cet épitaphe est réel et pas usurpé car la famille d'Arc était très pieuse et ils n'allaient pas usurper un titre ou inventer un mari noble a leur fille ou sœur. Surtout pas dans la maison du Seigneur car le repos de l’âme de leur fille ou sœur était plus importante qu'une épitaphe sur une dalle de pierre.