Fils de François-Dieudonné de RAVINEL, né à Nossoncourt, le 16 avril 1806, il fut avocat, devint maire de Nossoncourt comme son père, conseiller d'arrondissement et conseiller général des Vosges pour le canton de Rambervillers en 1848, jusqu'à sa mort. Le 12 juillet 1849, à une élection partielle en remplacement de Déblaye, décédé, il fut élu représentant du peuple des Vosges à l'Assemblée Législative par 17,582 voix. Choisi par l'empire comme candidat officiel dans la 3e circonscription des Vosges, il fut élu en janvier 1852 député des Vosges au Corps législatif, réélu en juin 1857 et en juin 1863 par 22,509 voix sur 23,130 votants.
Photo de Louis Félix de Ravinel
Chevalier de la Légion d'honneur, puis officier en 1861, de Ravinel est mort à Nossoncourt, le 19 septembre 1867.
Source : Le département de Vosges: description, histoire, statistique (Volume 4), par Léon Louis, 1889
M. Louis, Félix, Dieudonné DE RAVINEL
Né le 16/04/1806 à EPINAL (VOSGES - FRANCE)
Décédé le 19/09/1867 à NOSSONCOURT (VOSGES - FRANCE)
Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés
08/07/1849 - 02/12/1851 : Vosges - Droite
29/02/1852 - 27/11/1857 : Vosges - Indépendant
21/06/1857 - 04/11/1863 : Vosges - Indépendant
31/05/1863 - 19/09/1867 : Vosges - Indépendant
Représentant on 1849, député au Corps législatif de 1852 à 1867, né à Nossoucourt (Vosges) le 16 avril 1806, mort à Nossoncourt le 19 septembre 1867, fils du précédent, était propriétaire dans son pays natal, maire de Nossoncourt, et conseiller général des Vosges, lorsque les conservateurs-monarchistes de ce département l'élurent (8 juillet 1849) représentant à l'Assemblée législative, par 17,582 voix (34,570 votants, 114,482 inscrits), en remplacement de M. Déblaye décédé. M. de Ravinel siégea à droite, appuya toutes les mesures répressives, vota pour l'expédition romaine, pour la loi Falloux-Parieu, sur l'enseignement, pour la loi du 31 mai sur le suffrage universel, ne se rallia point à la politique de l'Elysée, et protesta à la mairie du 10e arrondissement, contre le coup d'Etat du 2 décembre 1851. Candidat indépendant aux élections du 29 février 1852 pour le Corps législatif dans la 3e circonscription des Vosges (Saint-Dié), il fut élu par 14, 784 voix (15,765 votants, 35,646 inscrits), Il se sépara quelquefois de la majorité, mais prêta serment à l'Empire dont il devint, aux élections suivantes, le candidat officiel, et fit partie jusqu'à sa mort du groupe des députés catholiques à tendances légitimistes. Il fut réélu, le 22 juin 1859, par 22,099 voix (22,633 votants, 34,705 inscrits), puis, le 1er juin 1863, par 22,509 voix (23,130 votants, 37,148 inscrits). Mort en septembre 1867, il fut remplacé, le 9 novembre suivant, par M. Gélyot. Chevalier de la Légion d'honneur.
Source : Dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (A. Robert et G. Cougny)
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