Résumé de la vie de Joseph BERNARD-MICHEL
Joseph BERNARD-MICHEL est né le 5 août 1897 à Nancy. En 1914, il est reçu à son baccalauréat de mathématiques élémentaires et à son baccalauréat de philosophie. Il entre alors en classe préparatoire aux grandes écoles.
Joseph BERNARD-MICHEL est né le 5 août 1897 à Nancy. En 1914, il est reçu à son baccalauréat de mathématiques élémentaires et à son baccalauréat de philosophie. Il entre alors en classe préparatoire aux grandes écoles.
En 1915, malgré son jeune âge, il stoppe ses études et décide de s'engager dans l'armée afin de participer à l'effort de guerre français. Il suit les cours d'élève officier de réserve à Fontainebleau et sort aspirant en juin 1916. Il est alors affecté au 47ème régiment d'artillerie.
Tout au long de la guerre 14-18, il fera preuve d'un grand courage et sera plusieurs fois cité à l'ordre de l'armée :
Tout au long de la guerre 14-18, il fera preuve d'un grand courage et sera plusieurs fois cité à l'ordre de l'armée :
- « Jeune officier très dévoué et très courageux. S'était déjà fait remarquer comme aspirant en 1916, pendant l'offensive de la Somme. Dans les récents combats de Champagne, a montré un absolu mépris du danger, notamment le 24 avril 1917, en exécutant, pendant un bombardement intense, une reconnaissance en vue de rechercher un observatoire pour le groupe et les batteries ».
- « Jeune officier d'un bel allant et d'un grand courage. A Verdun 1917, comme lieutenant de tir, a rendu les plus grands services, tant à la position de batterie qu'à l'observatoire de toute première ligne, tous deux soumis à des tirs continuels de tous calibres, par son exemple et ses initiatives intelligentes et la précision de ses réglages ».
- « Officier plein d'allant et d'un beau courage. S’est présenté comme volontaire pour aller en liaison auprès d’un bataillon de chasseurs du 28 mai au 1er juin dans le secteur de Dickbusch (Belgique) au moment d'une attaque ennemie. S’est dépensé sans compter avec un mépris complet du danger et a su, grâce à son énergie, fournir de précieux renseignements au commandement méritant l'éloge de l'infanterie. S’est signalé récemment encore au cours de combats sur la montagne de Reims et près de Tahure, donnant, sous de violents bombardements, un bel exemple de sang froid et de cran, en particulier le 23 juillet et le 30 Septembre 1918 ».
- « Jeune officier d'un bel allant et d'un grand courage. A Verdun 1917, comme lieutenant de tir, a rendu les plus grands services, tant à la position de batterie qu'à l'observatoire de toute première ligne, tous deux soumis à des tirs continuels de tous calibres, par son exemple et ses initiatives intelligentes et la précision de ses réglages ».
- « Officier plein d'allant et d'un beau courage. S’est présenté comme volontaire pour aller en liaison auprès d’un bataillon de chasseurs du 28 mai au 1er juin dans le secteur de Dickbusch (Belgique) au moment d'une attaque ennemie. S’est dépensé sans compter avec un mépris complet du danger et a su, grâce à son énergie, fournir de précieux renseignements au commandement méritant l'éloge de l'infanterie. S’est signalé récemment encore au cours de combats sur la montagne de Reims et près de Tahure, donnant, sous de violents bombardements, un bel exemple de sang froid et de cran, en particulier le 23 juillet et le 30 Septembre 1918 ».
Joseph BERNARD-MICHEL termine la guerre avec le grade de capitaine. Il reçoit la Croix de Guerre (en 1917) et la Légion d’Honneur (en décembre 1934).
Après la guerre 14-18, il termine son année de mathématiques spéciales et passe les concours d’entrée aux grandes écoles. Il est reçu à l’école des Mines de Nancy.
A sa sortie de l’école des Mines, Joseph BERNARD-MICHEL se marie avec Isabelle de RAVINEL. Il débute alors sa carrière d’ingénieur au sein de la Maison de WENDEL. En 1937, le couple s’installe dans la maison familiale des BERNARD-MICHEL située à Uckange.
Lors de la seconde guerre mondiale, Joseph BERNARD-MICHEL est appelé au combat en tant que réserviste. A la fin de la guerre, il réintègre son poste d’ingénieur au sein de la Maison de WENDEL. Il y fera toute sa carrière qu’il terminera en tant que directeur du chemin de fer de WENDEL. En 1969, Joseph et Isabelle décident de quitter et de vendre la trop vaste maison familiale d’Uckange. Ils s’installent alors dans un petit appartement situé à Saint-Cloud.
A la fin de sa vie, Joseph BERNARD-MICHEL s’installe dans une résidence nommée « les Hespérides », située dans le 17ème arrondissement de Paris. Il y décède le 5 décembre 1994.
Discours de départ en retraite
Discours de Mr BIGAS, directeur général des usines de Wendel :
"C'est le 3 octobre 1921 que vous débutiez à la Maison, après avoir fait la Grande Guerre de 1915 à 1919 et être sorti dans un bon rang de l'Ecole Nationale Supérieure de la Métallurgie et de l'Industrie des Mines de Nancy. Vous aviez été affecté à l'usine de Saint-Jacques. Dès le début de l'année 1922, vous épousiez Mlle de Ravinel et aviez ainsi choisi la compagne sûre, bien de l'Est et bien de vos idées, avec laquelle vous alliez fonder cette belle famille de 5 enfants qui est la votre.
Quelques mois après, le 1er juin 1922, vous étiez muté aux Chemins de Fer, comme adjoint à Mr Decker et vous y avez fait toute votre carrière chez nous. Le 27 décembre 1937, l'officier de réserve Bernard-Michel fut nommé chevalier de la Légion d'Honneur. Mobilisé à nouveau le 26 août 1939, vous fûtes démobilisé le 4 août 1940. Le 16 janvier 1945, vous repreniez votre service au Chemin de Fer de Wendel - je n'apprendrai rien à personne en disant que le locotracteur prototype de la sidérurgie, issu des travaux d'une commission de la Chambre syndicale, vous doit beaucoup. Cependant, conscient de l'importance du coût des transports dans notre profession, vous vous intéressé particulièrement à la voie d'eau. La canalisation de la Moselle de Thionville vers Metz, créant la liaison avec le réseau fluvial français, vous amène à prendre la direction de Trans-Est et à vous intéresser plus particulièrement au port d'Uckange. Vous avez été un des artisans de la canalisation de la Moselle vers le Rhin et vous avez travaillé à la création du port d'Illange. Vous n'avez pas délaissé pour cela le réseau de Wendel : les locomotives disparaissent, remplacées par des locotracteurs."
Discours de Mr DUPON, successeur en tant que directeur des Chemins de Fer :
"Je suis conduit, cher Mr Bernard-Michel, dut votre modestie bien connue en souffrir, à dire publiquement et en mon nom propre et en celui de tous ceux qui ont été amenés à travailler sous vos ordres, le bien que nous pensons de vous.
Lorsque, en 1955, Mr Descharmes, mon patron d'alors me demanda si j'envisageais de quitter la SNCF pour venir collaborer avec vous aux Chemins de Fer de Wendel, mon hésitation fut de courte durée car je n'ai pas eu l'impression d'un saut dans l'inconnu.
Depuis lors, vous m'avez donné, lors de contacts permanents et confiants qui s'établirent entre nous, de magnifiques leçons qui, j'en suis sûr, porteront leurs fruits : leçon de dévouement sans limite dans l'exécution de votre t^^ache, leçon d'humanité dans toutes les questions touchant le personnel, de munutie lors de la recherche de la solution à un problème, de soin dans la rédaction des comptes rendus, de courage et de fermeté lorsque les circonstances l'exigeaient."
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