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I X. ALMÉRAS.
Il s'est allié avec une ou des
demoiselles dont on ignore le ou les noms, d'où :
1) Guillaume ALMÉRAS de BAGNOLS Qui
suit en II.
2) Jean ALMÉRAS d'AUBENAS,
chaussatier à Aubenas, vivant en 1529.
3) Jean ALMÉRAS DES VANS,
habitant des Vans en 1529.
4) Antoine ALMÉRAS de CAVAILLON,
notaire de Cavaillon en 1529, + <04/1554.
5) Jean ALMÉRAS d'AUBENAS,
potier d'Aubenas, + <06/1529.
Il s'est allié avec une
demoiselle dont on ignore le nom, d'où :
a) Jean ALMÉRAS d'AUBENAS,
potier d'Aubenas.
Il s'est uni avec Jeanne SAVIONNE.
Armoiries de la famille Alméras
II Guillaume ALMÉRAS de BAGNOLS [i], marchand à Bagnols et Vans,
sire, honorable homme.
Il s'est marié. Il a passé un
contrat de mariage le 2 juin 1528 à Bagnols-sur-Cèze (Gard) avec Cibille JEHANNE,
fille d'Antoine JANYN, marchand d'Uzès.
Il eut un enfant naturel avec une
demoiselle dont on ignore le nom.
Il eut de ces unions :
Du premier lit :
1) Alix ALMÉRAS de BAGNOLS [ii].
Elle s'est mariée. Elle a passé
un contrat de mariage le 2 avril 1565 à Bagnols-sur-Cèze (Gard) avec Armand CHAZEL,
bourrelier de Bagnols.
2) Sybille ALMÉRAS de BAGNOLS [iii].
Elle s'est mariée. Elle a passé
un contrat de mariage le 29 novembre 1545 à Bagnols-sur-Cèze (Gard) avec Pierre MOYRENC,
marchand de Bagnols, originaire de la cité de Viviers, d'où :
a) Guillaume MOYRENC,
marchand.
3) Guillaumette ALMÉRAS de BAGNOLS.
Elle s'est mariée. Elle a passé
un contrat de mariage le 29 novembre 1545 à Bagnols-sur-Cèze (Gard) avec Guillaume DEVEZE [iv], marchand originaire de
Cavilhargues, devient coseigneur de Miémard en 1583.
4) Jean ALMÉRAS de BAGNOLS [v], sire, notaire royal,
marchand de la ville de Bagnols, + <01/1589.
Il s'est marié. Il a passé un
contrat de mariage le 8 août 1572 à Bagnols-sur-Cèze (Gard) avec Claude de GIRY,
fille de Pierre GIRY et Claude JAUFREZENQUE, d'où :
a) Dauphine ou Delphine ALMÉRAS de BAGNOLS.
Elle s'est unie avec Jean de ROMAN,
Mre, docteur en droit de la ville de Bagnols.
b) Marguerite ALMÉRAS de BAGNOLS [vi].
Elle s'est mariée. Elle a passé
un contrat de mariage le 5 juin 1605 à Bagnols-sur-Cèze (Gard) avec Guillaume de SAINT-GILLES,
Mre, docteur en droit, fils de Bernard de SAINT-GILLES et Catherine ARNAUD.
c) Ysabeau ALMÉRAS de BAGNOLS [vii].
Elle s'est unie avec Alphonse de FRÉDÉRIC,
1" maître d'hôtel de Mgr le duc de Montmorency, noble.
d) Sibille ALMÉRAS de BAGNOLS.
5) Jeanne ALMÉRAS de BAGNOLS [viii].
Elle s'est mariée. Elle a passé
un contrat de mariage le 16 octobre 1552 à Cavillargues (Gard) avec Berthomieu MICHEL,
cordonnier.
6) Marguerite ALMÉRAS de BAGNOLS.
7) Guillaume ALMÉRAS de BAGNOLS.
Il s'est allié avec une
demoiselle dont on ignore le nom, d'où :
a) Jean ALMÉRAS de BAGNOLS.
8) Ysabeau ALMÉRAS de BAGNOLS.
D'un autre lit (enfant naturel) :
9) Catherine ALMÉRAS de BAGNOLS [ix], fille naturelle de
Guillaume d'ALMERAS.
Elle s'est mariée. Elle a
passé un contrat de mariage le 14 avril 1547 à Bagnols-sur-Cèze (Gard) avec François DELAVILLE, fils de Guillaume
DELAVILLE OU de LA ROQUE.
[i] 2-E-15/80 (Bagnols), p778
18/06/1529 : testament de honorable Guillaume ALMERAS,
mercier et syndic de Bagnols.
Légat en faveur de son frère Jean ALMERAS, des Vans, ...
A autre frère Antoine ALMERAS, notaire à Cavaillon, ...
A Jean ALMERAS autre frère habitant pour chaussatier à
Aubenas ...
A Catherine sa fille naturelle ...
A Cibille JANINE sa femme ...
etc ...
2-E-15/79 (Bagnols), p776
contrat de mariage.
2-E-14/179 (Bagnols), p521
07/02/1545 : testament de Guillaume ALMERAS, marchand de Bagnols.
Légat à Guillemette, Cibille, Jeanne, Alix, marguerite et
Ysabeau, ses filles et de Cibille JEHANNINE sa femme.
A Catherine sa fille née étant en viduité de sa première
femme.
2-E-14//297 (Bagnols), p327
17/05/1557 : Testament de sire Guillaume ALMERAS, marchand.
légats en faveur de etc...
2-E-14/210 (Bagnols), p605
09/081570 : testament de Cibille JAUGUE.
[ii] 2-E-14/312 (Bagnols), p341
contrat de mariage.
2-E-15-125 (Bagnols), p148
Codicille le 08/01/1568
Bagnols-sur-Cèze (Gard, Languedoc-Roussillon, France)
Inventaire sommaire du notariat par Yannick Chassin du Guerny
[iii] 2-E-14-290 (Bagnols), p318
04/04/1554 : Quittance de Mre Guillaume ALMERAS, marchand des
Vans faite à honnête femme Cibille ALMERAS, femme de discret Pierre MOYRENC,
marchand de Bagnols, et héritière de feu Mre Antoine ALMERAS son oncle, vivant
notaire de Cavaillon pour légat.
2-E-14/192 (Bagnols), p560
18/02/1555 : Quittance de Mre Jean ALMERAS potier d'Aubenas
faite à Cibille ALMERASSE femme à Pierre MOYRENC ...
2-E-14/181 (Bagnols), p528
contrat de mariage.
[iv] Truel, hameau de Roquemaure, tire son nom des pressoirs
(torculum), nombreux sur son territoire. Il abrite la chapelle Saint-Sauveur,
prieuré de l’abbaye Saint-André de Villeneuve depuis le début du XIIème siècle.
Une source issue des galeries drainantes, attestée depuis
longtemps, a donné son nom au quartier appelé « la Font des Moynes » sur lequel
est implanté le château.
Bâtiment plutôt sombre voire sévère, le château comporte deux
niveaux. Dès l’origine, la maison se trouvait à la croisée de routes, parmi
lesquelles le chemin de la poste reliant Roquemaure à Villeneuve à travers les
collines, les bords du Rhône étant impraticables une grande partie de l’année.
En 1844, le marquis de Montlaur, alors propriétaire du Château, obtint de la
commune le déplacement du tracé du chemin. Les quatre entrées actuelles de la
propriété rappellent l’ancienne topographie.
En 1486, Antoine d’Ancezune, coseigneur de Caderousse achète
les biens situés à Roquemaure de François Barrière aussi coseigneur de
Caderousse, parmi lesquels figurent des terres situées à Truel. La famille
d’Ancezune est très puissante : Antoine est écuyer de la reine, son fils
Guillaume est conseiller du roi ; ils accumulent les charges de gouverneur en
différentes places, de visiteurs des gabelles mais tout en possédant au XVè
siècle la moitié du péage à sel de Caderousse ainsi que des moulins à papier.
Au Moyen-âge la seigneurie et le port de Codolet appartenaient à la famille de
Laudiun et à la branche des Laudun de Codolet au 15ème siècle. Les biens de
cette famille passèrent aux Cadart d'Ancezune à la fin du siècle, et le 8 juin
1492 Rostaing de Laudun, coseigneur du lieu, vendit le port de Codolet à
Antoine d’Ancezune.
Aymar d’Ancerune seigneur de Vinay en Dauphiné, héritier de
son oncle Jean abbé de Saint-Ruf-lès-Valence et prieur de Saint-Ruf d’Avignon,
connaît de très grandes difficultés financières ; il emprunte et vend : ainsi
en 1556 il cède ses biens de Roquemaure à deux riches marchands de Bagnols :
Guillaume Devèze et Pierre Moyrenc.
Guillaume Devèze succède ainsi aux Ancezume à Truel ; il
devient coseigneur de Miémard par achat en 1583, des droits sur l’île de noble
Guillaume de Panisse seigneur de Montfaucon. Guillaumette d’Alméras, veuve de
Guillaume acquiert en 1595 une grange et des terres à la Font des Moynes, des
héritiers de Jacques Demond, bourgeois et consul de Roquemaure. Le domaine
comprend une grange dont la construction se situe au milieu du XVIème siècle et
qui constitue la base du château actuel.
Jeanne Devèze, héritière de Guillaume son grand père et de
Marguerite Giraud de Ribas sa mère, épouse le 10 mars 1619 noble Charles de
Tertulle seigneur de Saignon ; elle apporte en dot les bien des deux puissantes
familles situées à Roquemaure : plusieurs maisons dans la ville, cinq métairies
dont celle de la Font des Moynes, un moulin à blé dit de Boscarut, un moulin à
huile, la seigneurie et la grange de Miémard, un droit de péage sur le Rhône et
des droits de directes, le tout estimé environ 60000 livres.
La famille de Tertulle possédait un patrimoine foncier
considérable de l’autre côté du Rhône. Elle gérait une fortune colossale avec
beaucoup de soin. La famille possédait huit métairies dans le Comtat et le
Languedoc ; Truel est la seule pour laquelle on dispose d’indices irréfutables
de séjour des propriétaires au temps des récoltes mais aussi pour de longues
durées.
De la première construction antérieure à 1574, subsistent les
voûtes du rez-de-chaussée, celles de la cuisine, les remarquable voûtes à
pénétration de ce qui fut la cave à vin, et enfin la voûte de l’escalier
d’accès à l’étage. La maison a été remaniée ensuite, et de nombreuses
constructions nouvelles à vocation agricole (ferme, bergerie, jas et écurie)
regroupées autour de la maison de campagne ont vu le jour.
Joseph-Ignace, le dernier des Tertulle, meurt sans enfants en
1744 ; il lègue tous ses biens du Languedoc et de Provence à l’hôpital
Sainte-Marthe d’Avignon et donne l’usufruit à son épouse Diane Gabrielle de
Baroncelli-Javon.
Un différent surgit entre Diane de Baroncelli et les recteurs
de l’hôpital qui lui reprochent une mauvaise gestion des biens ; il se termine
par une transaction accordant à Madame de Baroncelli la nue propriété de Truel,
de l’île de Miémard et du péage sur le Rhône moyennant l’abandon des revenus et
la gestion des autres domaines. La maison de campagne, devenue résidence
principale après sa décision de ne plus habiter l’hôtel particulier familial
d’Avignon, embellie bien meublée, habitée noblement, est désormais appelée
château. Mme de Baroncelli y vivra jusqu’à sa mort en 1778. Dans son testament,
elle désigne son neveu Paul-Antoine de Baroncelli et, au cas où celui-ci
n’aurait pas d’enfants, son héritage devrait être recueilli par
Henri-Eugène-Joseph de Villardy seigneur de Quinson, citoyen d’avignon. C’est ce
qui arriva.
Respectant sa volonté, l’inventaire après le décès de Diane
est limité aux papiers et au mobilier ; il est réalisé par deux Avignonnais
pour Monsieur de Quinson.
D’après les "Mémoires de l’Académie de Vaucluse".
[v] 2-E-14/321 (Bagnols), p353
contrat de mariage.
2-E-14/454 (Bagnols), p924
30/10/1586 : testament de sire Jean ALMERAS, marchand de la
ville de Bagnols.
2-E-14/492 (Bagnols), p1025
01/09/1592 : Testament de demoiselle Claude GIRY, veuve de
sire Jean ALMERAS.
Sépulture à discrétion de Mre Jean ROMAN, docteur en droit,
son beau-fils, et Guillaume MOYRENC marchand, son neveu.
A Catherine RAOULX sa servante
A Dauphine ALMERAS sa fille femme dudit ROMAN ...
A Marguerite autre fille ...
A Ysabeau autre fille ...
[vi] 2-E-15/177 (Bagnols), p1743
Contrat de mariage.
[vii] L'année 1664, une importante fondation fut faite à
Beaucaire, sous le titre de Notre-Dame des Suffrages. Nous ne pouvons la faire mieux connaître qu'en citant l'acte qui l'établit :
« L'an 1664 et le 21 mai Dame Ysabeau d'Alméras vefve de
noble Alphonse de Fédéric, vivant maître
d'hôtel de Mgr le duc de Montmorency, meue de dévotion et portée d'un sentiment
de piété envers les âmes du Purgatoire, sachant qu'en plusieurs villes de cette
province avait été instituée l'octave des morts érigée en confrérie sous le
titre de Notre-Dame des Suffrages unie à l'archiconfrérie de Rome avec de
grands privilèges et indulgences concédées par N. S. P. le Pape et parce
qu'elle a été nouvellement établie par ordonnance de Mgr l'Archevêque d'Arles
en l'église de N.-D. de Pomiers de la présente ville et au grand autel d'icelte
dédié à très-sainte Vierge et dans laquelle église ladite dame d'Alméras a une
particulière dévotion, pour y avoir des parents enterrés et particulièrement
damoiselle Marguerite d'Alméras sa soeur vefve de noble Guillaume de
Saint-Gilles. A cet effet, noble Jean de Saint-Gilles, comme procureur de
ladite dame, appert de la procure du 28 mars dernier reçue André Gas notaire de
Pézénas, a fondé dans ladite église l'octave des morts et sera tenu le
Chapitre, ainsi que leur doyen et syndic ici présents l'ont promis après une
délibération capitulaire de cejourd'hui, de célébrer tous les jours de ladite
octave une grande messe de morts au maître-autel où le Saint-Sacrement sera
exposé,y faire assister douze pauvres avec un chapelet en mains autour du
Chevalet orné des armes de ladite dame et dudit Fédéric, son mari et donner à
chacun d'eux un sol à la fin d'icelte messe, faire l'absolution avec le libéra
et l'oraison iidelium, ensuite donner la bénédiction du St Sacrement, et en
après faire une absolution particulière sur le tombeau où reposent les
ossements de ladite d'Alméras sa soeur, comme aussi après les vêpres du jour,
dire les vêpres des morts, ensuite desquelles sera prêché par un prédicateur
nommé par le sieur doyen et approuvé de l'ordinaire. Après laquelle prédication
sera fait semblable absolution comme celle du matin et chanté en icelle le
Deprofundis et le Miseremini et ensuite la bénédiction, - qu'outre ce, ledit
Chapitre sera obligé d'obtenir toutes les bulles nécessaires pour l'union à
ladite archiconfrérie de Rome et avoir les indulgences, moyennant 120 livres
que ledit de Saint-Gilles a paie réellement audit sieur doyen et syndic. Pour
la dotation de laquelle fondation a constitué une pension annuelle de 75 livres
imposée sur tous et chacuns ses biens et spécialement sur 1200livres dues par
M. Jacques Sarvet, advocat, par acte Guillen, notaire, avec condition qu'on
pourra extinguer ladite pension en payant la somme de 1200 livres, et sera tenu
ledit Chapitre, en la recevant, l'employer en fonds et bailler les sûretés
nécessaires.
Source : Monographie religieuse de la ville de Beaucaire,
d'après les documents originaux, par M. l'abbé Goiffon. 2e édition, Auteur :
Goiffon, Étienne (1827-1905), Edité en 1901
[viii] 2-E-61/9 (Cavillargues), p638
contrat de mariage.
[ix] 2-E-14/118 (Bagnols), p44
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