samedi 2 novembre 2013

CHATILLON (les 16 quartiers de Jean-Nicolas)

GÉNÉRATION I

1) Jean "Nicolas" CHATILLON, avocat à la Cour, lieutenant particulier au bailliage d'Etain, fils d'Henry CHATILLON (1692-1760) et Anne ARNOULD (°1686), né à Étain (Meuse) le 14 mai 1725, y décédé le 30 janvier 1795.


Il s'est uni avec Marguerite ADAM, fille d'Antoine ADAM, avocat à Etain et Ursule FOLIOT, née vers 1722, décédée à Étain (Meuse) le 31 juillet 1794.


GÉNÉRATION II

2) Henry CHATILLON, avocat à la Cour, lieutenant particulier au bailliage d'Etain, maître, né en 1692, décédé en 1760. Il s'est uni avec Anne ARNOULD (°1686).


3) Anne ARNOULD, demoiselle, fille de Christophe ARNOULD (†1692) et Catherine ROUYER (~ 1668-1697), née à Morgemoulin (Meuse) le 10 mars 1686.


GÉNÉRATION III

6) Christophe ARNOULD, laboureur, fils de Nicolas ARNOULD (†1716) et Claude HERBAUT (†1688), décédé à Morgemoulin (Meuse) le 2 mai 1692. Il s'est uni avec Catherine ROUYER (~ 1668-1697).


7) Catherine ROUYER, née vers 1668, décédée à Morgemoulin (Meuse) le 16 janvier 1697. Elle s'est mariée religieusement le 27 janvier 1693 à Morgemoulin (Meuse) avec François PIEDFORD.


GÉNÉRATION IV

12) Nicolas ARNOULD, laboureur, lieutenant en la justice de Damloup, décédé à Damloup (Meuse) le 24 novembre 1716. Il s'est uni avec Claude HERBAUT (†1688).

13) Claude HERBAUT, fille de Bastien HERBAUT et Catherine RAUXIN (†1681), décédée à Damloup (Meuse) le 30 juin 1688.


GÉNÉRATION V

26) Bastien HERBAUT. Il s'est uni avec Catherine RAUXIN (†1681).

27) Catherine RAUXIN, décédée à Belleville-sur-Meuse (Meuse) le 23 octobre 1681.

vendredi 1 novembre 2013

Au temps des volontaires - 1792 : lettre n°2

A Sierck. Dimanche 15 janvier 1792, à 11 heures et demie, pendant la messe, à la chambrée.

Portrait de Mme Durival, dite "mémère", mère adoptive de Joseph-Louis-Gabriel NOEL

C'est moi qui ai fait la cuisine aujourd'hui. Ma soupe et les légumes étaient excellents. On voulait me faire recommencer demain, mais j'ai refusé cet honneur. Je crois, mémère, que vous aimeriez beaucoup notre cuisine ; elle est fort saine ; j'aurais bien voulu pouvoir vous faire goûter de celle que j'ai faite aujourd'hui. Comme cuisinier je suis obligé de garder la chambre ; voilà pourquoi je ne suis pas à la messe. Mais après la soupe du soir je serai libre et je vous écrirai un peu plus commodément que maintenant où je le fais sur un banc. Notre dressoir est tout embarrassé d'ustensiles qu'il faut que je nettoie. Adieu donc. Le chef de cuisine va maintenant faire l’aide-cuisinier.

Source :  Au temps des volontaires - 1792, lettres d'un volontaire de 1792 (Joseph-Louis-Gabriel NOEL), par Gabriel NOEL, Plon-Nourrit, 1912

jeudi 31 octobre 2013

SPONVILLE (les 16 quartiers de Marie-Anne)

GÉNÉRATION I

1) Marie Anne SPONVILLE, fille de Joseph SPONVILLE (1705-1766) et Anne Marie DAUTECOURT (1706-1775), née à Jarny (Meurthe-et-Moselle) le 20 octobre 1744, décédée à Mars-la-Tour (Meurthe-et-Moselle) le 5 mai 1815.


Elle s'est mariée religieusement le 6 février 1769 à Chambley-Bussières (Meurthe-et-Moselle) avec François Nicolas BERTIN, sieur, fils de Nicolas BERTIN (~ 1716-1761), maire de Mars-la-Tour, laboureur, aubergiste du "Lion d'Or" et admodiateur à Mars-la-Tour, marchand intéressé dans les affaires du roi, sieur et Barbe LABRIET (1703-1776), né à Mars-la-Tour (Meurthe-et-Moselle) le 4 octobre 1746.



GÉNÉRATION II

2) Joseph SPONVILLE, laboureur, marchand cirier, admodiateur de la terre de Chambley, fils de Jean SPONVILLE (~ 1669-1739) et Catherine GIGOUX (†1708), né en 1705, décédé à Metz (Moselle) le 23 juin 1766. Il s'est marié religieusement le 24 novembre 1733 à Joinville-en-Woevre (Meuse) avec Anne Marie DAUTECOURT (1706-1775). Joseph s'est uni une seconde fois avec Marie ALEXANDRE.

 
3) Anne Marie DAUTECOURT, fille de Jean DAUTECOURT (†1735) et Marie ALEXANDRE (†1751), née à Latour-en-Woëvre (Meuse) le 6 septembre 1706, décédée à Jarny (Meurthe-et-Moselle) le 3 octobre 1775. Elle s'est mariée religieusement le 14 février 1730 à Jonville-en-Woëvre (Meuse) avec Joseph LA ROCHE.


GÉNÉRATION III

4) Jean SPONVILLE, laboureur à Jarny, sieur, né vers 1669, décédé à Marchéville-en-Woëvre (Meuse) le 30 septembre 1739. Il s'est marié religieusement le 13 octobre 1676 à Metz (Moselle) avec Catherine GIGOUX (†1708). Jean s'est marié une seconde fois religieusement le 15 février 1708 à Metz (Moselle) avec Anne DEGOUTIN. Jean s'est marié une troisième fois religieusement le 16 janvier 1720 à Anoux (Meurthe-et-Moselle) avec Henriette MOUTER.


5) Catherine GIGOUX, fille de Didier GIGOUX et Marie AUBERTIN, née à Hannonville-sous-les-Côtes (Meuse), décédée en 1708.

6) Jean DAUTECOURT, laboureur, décédé à Latour-en-Woëvre (Meuse) le 15 décembre 1735. Il s'est marié religieusement le 22 novembre 1695 à Sponville (Meurthe-et-Moselle) avec Marie ALEXANDRE (†1751).

7) Marie ALEXANDRE, décédée à Joinville-en-Woevre (Meuse) le 5 janvier 1751.


GÉNÉRATION IV

10) Didier GIGOUX. Il s'est uni avec Marie AUBERTIN .

11) Marie AUBERTIN.

mercredi 30 octobre 2013

Au temps des volontaires - 1792 : lettre n°1

A Sierck, le samedi 14 janvier l'an IV de la liberté, à 5 heures du soir (1).

J'ai été aujourd'hui à Thionville, pour y porter la dernière lettre que je vous ai écrite, mémère (3) et ma bonne sœur (4). J'ai été heureux de trouver en la portant moi-même le moyen de vous faire parvenir cette lettre trois jours plus tôt. Mon service n'a pas souffert de cette absence et il m'a été impossible de revenir plus tôt. D' abord parce qu'il y a quatre grandes lieues ; ensuite parce que les chemins étaient en revenant tout couverts de neige que le vent y avait apportée ; on reculait autant qu'on avançait ; le vent était d'une vivacité et d’une aigreur que je n'ai pas encore ressenties ; J’étais roide de froid en arrivant ici. Mais j'ai regardé tout cela comme rien. J'aurais été trop malheureux en songeant que vous ne recevriez ma lettre que mardi. Mon voyage à pied ne m'a rien appris de nouveau. Les toits des maisons dans les villages sont couverts de paille. Ces toitures quand elles sont bien faites doivent être bonnes : elles sont légères ; elles sont chaudes ; la neige ne peut pas pénétrer par les joints dans les maisons ; il n'y a qu'un inconvénient, c'est le feu. Et puis, mémère, pourquoi y a-t-il de vastes contrées où la nature a refusé à l'homme une chose si commune en d'autres endroits : la glaise pour faire des tuiles ?

Portrait de Mme Durival, dite "mémère", mère adoptive de Joseph-Louis-Gabriel NOEL

J'ai appris à Lunéville des détails de l'affaire de notre bataillon avec le régiment de Picardie (2). En général ce régiment est très peu patriote, pour ne rien dire de plus. Voici ce qui s'est passé. Le jour de l'an les grenadiers de Picardie ont dit qu'ils allaient souhaiter la bonne année aux soldats de quinze sols. Ce premier propos en a amené d'autres, puis des rixes; on en est venu à des combats. Nos grenadiers à qui l'insulte avait été faite particulièrement se sont battus avec ceux de Picardie. Seize de ces derniers ont été blessés. Quatre sont déjà morts de leurs blessures. Les volontaires n'ont point eu de blessés. Ces cruels combats se sont terminés par une réconciliation ; mais elle est froide et on ne se regarde avec bienveillance ni d'un côté ni de l’autre. Sans doute que c'est l'aristocratie qui a jeté entre les corps le flambeau de la discorde. De pareils exemples font frémir ! Combien un seul mot peut entraîner de malheurs !

Armoiries utilisées par Joseph NOEL pour cacheter ses lettres
(cachet de Charlotte de Vismes d'Aubigny, sa future femme)

Beaucoup de nos grenadiers vont être renvoyés; d'autres ont donné leur démission. Il y avait dans cette compagnie bien des têtes indisciplinées. On tâche de la reformer, Je suis bien aise que notre compagnie ne soit pas en ce moment à Thionville. On aurait peut-être voulu me forcer à y entrer. Mon refus, quoique poli, aurait pu m'attirer des suites désagréables et je pense, mémère, que vous auriez mieux aimé comme moi que je quittasse que d'y entrer. Après avoir quitté, je serais entré dans un autre bataillon. J'espère que la nouvelle formation sera faite quand nous retournerons à Thionville. En tout cas cette compagnie ne pourra être composée des plus grands hommes du bataillon, car bien des jeunes gens n'y veulent pas entrer. Il me semble, mémère, que l'on a eu tort de former des compagnies de grenadiers dans les volontaires. Nous ne sommes plus sous un régime où la taille des hommes doit les distinguer. Les grenadiers se croient supérieurs aux autres soldats; ils sont plus ménagés dans le service; ils remplissent les postes que l'on considère comme les plus honorables, à tort d'ailleurs, car il me semble qu'il est plus honorable d'être en faction près d'un canon sur les remparts qu'à la porte du commandant. Tout cela les rend insolents, arrogants, querelleurs. Et pourtant nous sommes tous égaux, tous soldats de la patrie ; il ne devrait pas y avoir de distinctions entre nous.

Bonsoir, mémère (3), bonsoir ma sœur (4). Portez-vous bien, passez une bonne nuit. Je suis content de ma journée.


(1) Au moment où il écrit cette lettre, le jeune volontaire avait rejoint son bataillon depuis une quinzaine de jours. Ce n'est donc pas la première fois qu'il écrit à la bonne famille avec laquelle sa correspondance était quasi quotidienne. Les premières lettres manquent à la liasse.
(2) Un certain nombre de vieux régiments n'étaient pas favorables aux idées nouvelles non plus qu'aux nouvelles institutions. Le but véritable des volontaires était de former une force sérieuse dévouée à la Constitution. Par ce fait même les vieux régiments ne les voyaient pas toujours d'un bon œil. Il y avait de plus une certaine jalousie pour la paie de 15 sous que recevaient les volontaires.
(3) Il s'agit de Mme DURIVAL, mère adoptive de Joseph NOEL, qu'il appelait "mémère".
(4) Il s'agit de Charlotte de VSIMES d'AUBIGNY, future femme de Joseph NOEL, fille adoptive de Mme DURIVAL, qu'il appelait sa soeur.

Source :  Au temps des volontaires - 1792, lettres d'un volontaire de 1792 (Joseph-Louis-Gabriel NOEL), par Gabriel NOEL, Plon-Nourrit, 1912

mardi 29 octobre 2013

BERTIN (les 16 quartiers de François-Nicolas)

GÉNÉRATION I

1) François Nicolas BERTIN, sieur, fils de Nicolas BERTIN (~ 1716-1761) et Barbe LABRIET (1703-1776), né à Mars-la-Tour (Meurthe-et-Moselle) le 4 octobre 1746.


Il s'est marié religieusement le 6 février 1769 à Chambley-Bussières (Meurthe-et-Moselle) avec Marie Anne SPONVILLE, fille de Joseph SPONVILLE (1705-1766), laboureur, marchand cirier, admodiateur de la terre de Chambley et Anne Marie DAUTECOURT (1706-1775), née à Jarny (Meurthe-et-Moselle) le 20 octobre 1744, décédée à Mars-la-Tour (Meurthe-et-Moselle) le 5 mai 1815.




GÉNÉRATION II

2) Nicolas BERTIN, maire de Mars-la-Tour, laboureur, aubergiste du "Lion d'Or" et admodiateur à Mars-la-Tour, marchand intéressé dans les affaires du roi, sieur, fils de Nicolas BERTIN et Louise PHULPIN (†1735), né vers 1716, décédé à Mars-la-Tour (Meurthe-et-Moselle) le 4 janvier 1761. Il s'est marié religieusement le 16 avril 1736 à Mars-la-Tour (Meurthe-et-Moselle) avec Barbe LABRIET (1703-1776).


3) Barbe LABRIET, fille de François LABRIET (~ 1676-1707) et Antoinette RODA, née à Bruville (Meurthe-et-Moselle) le 14 avril 1703, décédée à Mars-la-Tour (Meurthe-et-Moselle) le 29 février 1776. Barbe s'est unie une seconde fois avec Jean Nicolas BERTIN, laboureur, né en 1707, décédé le 24 décembre 1735.



GÉNÉRATION III

4) Nicolas BERTIN, laboureur, admodiateur à Puxieux, fils de X. BERTIN. Il s'est uni avec Louise PHULPIN (†1735).

5) Louise PHULPIN, fille de X. PHULPIN, décédée à Puxieux (Meurthe-et-Moselle) le 15 mai 1735.

6) François LABRIET, né vers 1676, décédé à Bruville (Meurthe-et-Moselle) le 2 janvier 1707. Il s'est uni avec Antoinette RODA .

7) Antoinette RODA.

dimanche 27 octobre 2013

VISMES d'AUBIGNY (les 16 quartiers de Charles-François de)

GÉNÉRATION I

1) Charles François de VISMES d'AUBIGNY, inspecteur général de la conduite des sels de France, fils de Pierre de VISMES (°1671) et Marguerite MASSÉ.



Il s'est marié le 14 août 1753 à Paris (Paris) avec Jeanne Sophie PERRINET d'ORVAL, fille de Jean Charles PERRINET d'ORVAL (°1707), receveur au grenier à sel de Sancerre, receveur général des scis de France pour la Suisse, capitoul de Toulouse en 1758, auteur d'ouvrages sur la poudre à canon et sur les feux d'artifices, demeurant rue neuve des bons enfants à Paris, écuyer et Anne RENOUARD de BUSSIERE (†1761), décédée à Sancerre (Cher) le 6 mars 1783.



GÉNÉRATION II

2) Pierre de VISMES, lieutenant de cavalerie au régiment de Chartres, conseiller avocat du roi, procureur du roi au bailliage d'Amiens, fils de Robert de VISMES (1638-1711) et Jeanne TIMBERGUE (†1683), né à Aumale (Seine-Maritime) le 8 août 1671. Il s'est marié religieusement le 7 février 1711 à Amiens (Somme) avec Marguerite MASSÉ.

 


3) Marguerite MASSÉ, fille de Martin MASSÉ et Marie LAVERLEN.


GÉNÉRATION III

4) Robert de VISMES, échevin d'Amiens, receveur général du duché d'Aumale, fils de Jean de VISMES (°1600) et Catherine le BAS (†1670), né à Amiens (Somme) le 30 mai 1638, y décédé le 30 juin 1711. Il s'est uni avec Jeanne TIMBERGUE (†1683). Robert s'est marié une seconde fois religieusement le 22 février 1694 avec Marguerite FARET.


5) Jeanne TIMBERGUE, décédée le 22 août 1683.


6) Martin MASSÉ. Il s'était uni en premières noces avec Marie LAVERLEN .

7) Marie LAVERLEN. Marie s'est mariée une seconde fois religieusement le 12 janvier 1708 à Amiens (Somme) avec Martin JULLIOT, directeur des domaines du roi en la généralité d'Amiens.




GÉNÉRATION IV

8) Jean de VISMES, bourgeois d'Amiens, receveur d’Airaines et Noyelles du duché d'Aumale, honorable homme, fils d'Anthoine de VISMES et Jeanne LE GRAND, né à Airaines (Somme) le 23 octobre 1600. Il s'est uni avec Catherine le BAS (†1670).


9) Catherine le BAS, fille de Pierre le BAS et Jeanne RICOUART, décédée à Airaines (Somme) le 10 janvier 1670.


GÉNÉRATION V

16) Anthoine de VISMES, cordonnier, clerc au greffe civil du bailliage d’Amiens, fils de Marin de VISMES. Il s'est marié religieusement le 17 octobre 1598 à Airaines (Somme) avec Jeanne LE GRAND.


17) Jeanne LE GRAND, fille de Robert LE GRAND (probablement issu de la famille Legrand des Masures, sieurs des Mazures et des Vergies). Elle s'était unie en premières noces avec Jean SELLIER OU BULLY.

18) Pierre le BAS, marchand bourgeois de Montreuil, honorable homme, fils de Jean le BAS (†1624) et Honorée PAUCHET. Il s'est uni avec Jeanne RICOUART .

19) Jeanne RICOUART, demoiselle (famille notable de Boulogne-sur-Mer).