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GENEALOGIE DESCENDANTE DE LA FAMILLE DE JEANNE D'ARC : MA VERSION

samedi 16 novembre 2013

SERVAIS (les 16 quartiers de Philippe)

GÉNÉRATION I

1) Philippe SERVAIS, notaire à Mersch, fils de Bernard SERVAIS (1700-1788) et Anne Marie JACOBY (1715-1786), né à Meysembourg en 1738, décédé en 1801.

Il s'est marié le 26 février 1770 avec Marie Catherine LACROIX, fille de François LACROIX et Catherine BREDEN, née à Udingen le 13 septembre 1745, décédée à Mersch le 14 avril 1771. Philippe s'est marié une seconde fois le 1er octobre 1777 avec Anne Marguerite LACROIX, fille de François LACROIX et Catherine BREDEN, née à Udingen le 11 mars 1747.


GÉNÉRATION II

2) Bernard SERVAIS, bailli de Liessem, puis de Meysembourg, puis de Mersch, admodiateur des biens de la famille de Stein à Steinborn, né en 1700, décédé à Mersch le 25 mai 1788. Il s'est marié le 15 février 1735 à Wiltz avec Anne Marie JACOBY (1715-1786).

3) Anne Marie JACOBY, fille de Jean Jacques JACOBY (°~ 1663) et Anne Catherine BOCKHOLTZ (°1668), née à Dahl le 8 septembre 1715, décédée à Mersch le 3 novembre 1786.



GÉNÉRATION III

6) Jean Jacques JACOBY, Meier der herrschaft von Wiltz, fils de X. JACOBY, né vers 1663. Il s'est marié religieusement le 14 mai 1693 à Wiltz avec Anne Catherine BOCKHOLTZ (°1668).

7) Anne Catherine BOCKHOLTZ, fille de Nicolas BOCKHOLTZ (°~ 1634) et Marie SCHWEISS, née à Dahl en 1668. Tante de Frédéric-Damien BOCKHOLTZ, seigneur de Wilwerwiltz (armoiries de la famille Bockholtz représentées sur sa pierre tombale).
 


GÉNÉRATION IV

12) X. JACOBY.

14) Nicolas BOCKHOLTZ, mayeur de Dahl, fils de Jean BOCKHOLTZ (~ 1610-1636) et Marie MEYERS, né à Bockholtz vers 1634. Il s'est uni avec Marie SCHWEISS.


15) Marie SCHWEISS, originaire de Bourscheid. Elle s'est mariée religieusement le 26 novembre 1690 à Wiltz avec Georges JACOBY, Freiheitsmeyer à Wiltz, admodiateur de la terre de Bourscheid, fils de X. JACOBY, né à Dahl vers 1665.


GÉNÉRATION V

28) Jean BOCKHOLTZ, fils de Johann Clauss von BOCKHOLTZ (°~ 1577) et Margaretha X. (†1656), né à Bockholtz vers 1610, y décédé en juillet 1636. Il s'est uni avec Marie MEYERS.


29) Marie MEYERS. 

vendredi 15 novembre 2013

Philippe SERVAIS, notaire à Mersch au 18ème siècle

Né vers 1738 à Meysembourg, Philippe Servais épousa en premières noces Catherine LA CROIX (*) née en la belle maison de Mersch connue aujourd'hui sous le nom de Maison Servais et qui, construite en 1719 (**) par les époux J. P. Lacroix et Appoline Reiff, portait d'abord le nom de « an E'sterreichesch ».


Remarquable à l'extérieur aussi bien qu'à l'intérieur, l'immeuble est représentatif pour l'architecture de l'époque et, abstraction faite de quelques châteaux, constitue probablement la plus belle demeure privée du pays datant du 18ème siècle.

La maison contient entre autres un portrait du prince Eugène sous le commandement de qui le gouverneur Fréd. d'Autel (1645-1716) avait combattu. Comme du temps de la construction de la maison, Charlotte d'Autel était dame de Mersch, on comprend comment le portrait passa du château de Mersch en la nouvelle maison; cela explique aussi pourquoi on admettait longtemps qu'il représentait le gouverneur d'Autel. C'est L. Wirion qui redressa l'erreur.

Ne quittons pas la maison Servais sans relever la si intéressante croix de chemin dite « Lacroix Kreiz », qui porte le millésime 1736 et est encastrée dans le mur de clôture.

Le 16.08.1763 Philippe Servais fut nommé notaire impérial, fonctions auxquelles était attaché le droit de tenir cabaret.  On n'est donc pas étonné d'apprendre que la maison Servais, dotée d'immenses écuries, était relais de diligences, surtout des postes spéciales utilisées par les personnes de qualité.

De 1766, date la nomination de Servais comme bailli de la seigneurie de Mersch appartenant à ce moment au justicier des nobles Phil. Evrard Mohr de Waldt, baron d'Autel, tué en duel en 1767 par le comte Phil. de Cobenzl, chargé par l'impératrice Marie-Thérèse, par décret du 12.03.1766, du contrôle des données cadastrales.

A ce propos, c'est Ph.  Servais qui dressa et signa le relevé des propriétés du baron Mohr de Waldt dont, entre autres, la vouerie de Feulen.

Jusqu'au temps de la Révolution nous n'avons plus rencontré qu'une seule fois le nom de Philippe Servais : après 1770, quand il se qualifiait d' « officialis in Meysemburg ».

Pendant la Campagne de France, en 1792, un état-major austroprussien prit logement en la maison Servais. Un des officiers fut le capitaine G. L. von Blücher, futur maréchal.

Et quand le lieutenant général B. Beaulieu, après avoir dû se retirer en avril 1794 devant les troupes françaises et abandonner Arlon - point de contact avec l'armée principale des Pays-Bas autrichiens et centre de ravitaillement de la forteresse de Luxembourg - réforma son corps dans la vallée de Mersch, il logea à partir du 18 avril dans la maison Servais, avec son adjudant, le lieutenant Venceslas de Radetzky, également futur maréchal.

C'est de Mersch que les 6 000 Autrichiens se rendirent via Ospern à Attert, Guirseh, Bonnert, Clairefontaine où eut lieu l'attaque du 30 avril et où les 22 000 Français durent battre en retraite. Les bourgeois de Luxembourg, en liesse, envoyèrent moultes barriques et victuailles à Arlon, mais on sait que cette victoire, si imprévue, ne fit que différer la reddition de la forteresse en 1795.

Au début, et comme beaucoup de ses compatriotes, Philippe Servais éprouvait les plus grandes réticences à l'endroit des occupants français et de leurs idées révolutionnaires.

Aussi ne se fit-il pas faute de cacher chez soi son frère, l'ex-bénédictin réfractaire ainsi que le curé Krips de qui la cachette auprès de Jean-Nicolas Servais, frère de Philippe, était sur le point d'être découverte.

Avec le temps, Philippe ne semble plus avoir eu tant d'aversion à l'égard des Français et c'est avec un grand souci d'objectivité qu'il exerça les fonctions de juge de paix du 29.07.1795 au 02.02.1801 (28).

Il devait avoir une belle bibliothèque dont les restes sont parvenus jusqu'à un de ses descendants, M. Maurice Mongenast. Voici quelques titres de livres portant l'ex-libris du notaire Philippe Servais:

1.    De Emptione et Venditione etc, par Fabiani de Monte 'S.  Sabini etc., Coloniae, 1574.
2.    Code de Justinien, T. II, chez les Héritiers d'Eustache Vignon, 1606.
3.    Via Vitae Aeternae par le R. P. Antoine Sucquet S. J., Edition illustrée de nombreuses gravures symboliques, 1620.
4.    Recueil d'Edits, Ordonnances etc. concernant les Duché de Luxembourg et Comté de Chiny, chez André Chevalier, Luxembourg, 1691.
5.    Practicarum Observationum ad Processum Judiciarium par Andreas Gail, chez Metternich, Cologne, 1721.
6.    Erleichterte Arzneykrâuterwissenschaft par J. Ch Schäffers avec 4 planches coloriées, 2ème édition chez J. L. Montag, Regensburg
7.    Histoire de la dernière guerre commencée en l'an 1756, Berlin 1768.
8.    Antiquilatum Romanorum Jurisprudentiam Illustrantium Synt. par Jo.  Gott.  Henr.  ICTI, chez H. L. Broenner, Francfort 1771.
9.    Observations philosophiques sur les systèmes de Newton, Dialogues des Mots etc. par l'abbé Flexier de Réval, Paris 1778.
10.    Des Empêchements conc. le Contrat de Mariage dans les Pays-Bas Autrichiens par M. d'Outrepont, Bruxelles 1787.

Philippe Servais mourut à Mersch le 02.11.1801.

Catherine Lacroix étant décédée sans laisser d'enfants, il avait épousé le 21.07.1770 la soeur de sa femme défunte, Anne-Marguerite LACROIX, qui lui donna trois enfants.

* D'après une tradition de famille, les Lacroix seraient issus de la famille noble lorraine de Bellecroix d'Argenteau.
** J. GROB (Gesch. u. Herrsch.  Mersch, 1900, p 172) se trompe donc en prétendant que Lacroix, cité dans le dénombrement de 1713, habitait à ce moment l'actuelle maison Servais. Il s'agit sûrement de l'ancienne maison de la famille d'Udange située face à la maison Lacroix à construire; c'est que la belle-mère de Lacroix était une d'Udange.

Source : Biographie nationale du pays du Luxembourg fasc 20



jeudi 14 novembre 2013

GILLARD (les 16 quartiers de Lambert-Joseph)

GÉNÉRATION I

1) Lambert Joseph GILLARD, chirurgien, négociant en gros, fabricant de colle forte, lieutenant-colonel de la Postellerie de Stavelot, bourgmestre de Stavelot, fils de Michel GILLARD (†1754) et Marie Jeanne MERCIER (1695-1754), né à Xhignesse le 26 septembre 1734, décédé à Stavelot (Liège) le 24 février 1798.


Il s'est marié le 1er juin 1760 à Stavelot (Liège) avec Marie Anne Joséphine DUMONT, fille de Simon François DUMONT (1704-1752), échevin de Stavelot et Jeanne Marie DEFOSSE (1708-1780), née à Stavelot (Liège) le 12 janvier 1735, y décédée le 14 novembre 1804.


GÉNÉRATION II

2) Michel GILLARD, maréchal à Hamoir (1727), lieutenant-mayeur de Hamoir (1738-1741), décédé à Hamoir (Liège) le 9 mars 1754. Il s'est marié le 20 novembre 1716 à Xhignesse avec Marie Jeanne MERCIER (1695-1754).


3) Marie Jeanne MERCIER, fille d'Everard le MERCIER (°1652) et Marie de VERLAINE (1656-1712), née à Xhignesse le 17 mars 1695, décédée à Hamoir (Liège) le 19 mars 1754.


GÉNÉRATION III

6) Everard le MERCIER, censier du sgr VAN DALEM, fils de Servais le MERCIER et Béatrix GERDAY de FAYS, né à Ferrières (Liège) le 11 novembre 1652. Il s'est marié religieusement le 10 novembre 1677 à Xhignesse avec Jeanne d'ANTHISNES. Everard s'est marié une seconde fois religieusement le 1er décembre 1684 à Xhignesse avec Marie de VERLAINE (1656-1712).

7) Marie de VERLAINE, fille de Jean "Gilles" de VERLAINE et Marie WILHEAUME, née le 29 octobre 1656, décédée à Ferrières (Liège) le 6 décembre 1712.


GÉNÉRATION IV

12) Servais le MERCIER. Il s'est uni avec Béatrix GERDAY de FAYS .

13) Béatrix GERDAY de FAYS.

14) Jean "Gilles" de VERLAINE. Il s'est uni avec Marie WILHEAUME .

15) Marie WILHEAUME.

mercredi 13 novembre 2013

Au temps des volontaires - 1792 : lettre n°5

Mardi, 17 janvier 1792. Corps de garde de la porte de Trèves. 6 heures et demie du soir.

Je suis content. Merci de vos bonnes lettres. Mais, bonne mémère, comme vous veillez tard pour écrire à votre fils : « dimanche à 11 h du soir », mettez-vous en commençant ; cela est bien tard ! Je vous remercie de tous vos bons soins, mais je crains qu'écrire si tard ne vous fatigue. Je vois bien que votre veillée au salon dure trop. Vous en remontiez à 11 heures seulement pour commencer d'écrire. Ce n'est pas là ce que vous m'aviez promis. Ma sœur, il faut surveiller mémère !

Portrait de Mme Durival, dite "mémère", mère adoptive de Joseph-Louis-Gabriel NOEL

Vous m'annoncez une lettre pour jeudi. Je ne la recevrai que vendredi au poste détaché d'Apach, et encore ce bonheur dépendra-t-il de la bonne volonté d'un camarade qui voudra bien me l'apporter le matin. Mémère dit qu'elle sera bien aise de me voir revenu de ce poste ; je l'en remercie, mais il n'a absolument rien de dangereux et quand il le serait, je pense que nous serions tous fiers que j'y aille. Si je suis heureux de n'y pas être longtemps, c’est pour continuer de recevoir vos lettres le jour même de leur arrivée et l'idée que je vais peut-être avant longtemps me trouver cantonné dans quelque village éloigné de la poste me tourmente : je n'ose y songer. Si cela arrive, il faudra en prendre son parti avec courage, mais ce courage-là ne sera point aisé.

… Je me suis interrompu pour tâcher de redresser l'esprit à plusieurs de nos visiteurs de corps de garde. Mais il ont vraiment des têtes d'Allemands. Tandis que j'écrivais, je les entendais affirmer gravement les uns après les autres qu'il y avait un esprit sous la forme d'un chien blanc que 1'on voyait toutes les nuits au haut de la tour où nous faisions faction. Chacun soutenait l'avoir vu. J'ai voulu leur persuader qu'il n'y avait pas d'esprits ni sur cette tour ni autre part et qu'il n'y avait que ceux qui en avaient peur qui les voyaient jamais. Ce fut en vain. Pour appuyer leur dire ils racontaient avec la meilleure foi du monde des histoires d’esprits toutes plus absurdes et plus bêtes les unes que les autres : il y a encore bien des simples d’esprit. Je monterai sur la tour de 10 heures à minuit. Nous verrons un peu si l'esprit viendra ; je crois bien qu'il ne se dérangera pas pour moi, mais si un de nos poltrons monte après, il assurera sans doute l'avoir vu. Adieu, il va être 8 heures ; de 8 heures à 10 heures, en attendant ma faction, je vais lire l'Ecole de l'officier.

Source :  Au temps des volontaires - 1792, lettres d'un volontaire de 1792 (Joseph-Louis-Gabriel NOEL), par Gabriel NOEL, Plon-Nourrit, 1912

lundi 11 novembre 2013

Portrait du général-baron d'Empire BERTRAND


Dans la maison familiale, au beau milieu du salon, trônait depuis toujours le portrait du général présenté ci-dessous.

Portrait du général-baron d'Empire Antoine-Joseph BERTRAND
(collection privée)


Depuis tout petit, chaque fois que je passais devant, je me demandais qui pouvait être ce général et pourquoi ce tableau avait bien pu atterrir dans la famille.

Il y a quelques mois, j'ai donc décidé de mettre ce portrait sur internet dans l'espoir que quelqu'un reconnaitrait l'identité de ce personnage. La chance fut avec moi car le portrait fut reconnu par un descendant (famille Patin) et je sais maintenant qu’il représente le général-baron d'Empire Antoine-Joseph BERTRAND.

Il me restait alors à faire le lien avec ma famille. Ce fut assez simple car, en cherchant dans le livre de souvenirs de mon grand-père, j'ai rapidement trouvé que ce général était un ami de la famille Bernard-Michel : 

"... un château fort à l'embouchure de l'Orne qui fut démoli bien avant la Révolution à la suite d'une attaque menée par les mariniers en révolte contre la propriétaire du château qui leur imposait un droit de passage jugé par eux excessif. Le rôle défensif assuré par ce château fut repris par le château de Bertrange, donné plus tard par l'empereur Napoléon ler au général-baron d'Empire BERTRAND, ami de ma famille et dont la tombe se trouve encore dans le cimetière bordant l'église de Bertrange ...". 

Le livre de souvenirs de mon grand-père comporte quelques inexactitudes car le château ne fut pas un don de l'Empereur, mais un achat par Mr BERTRAND le 24 avril 1808 pour 56025 francs à la veuve POULMAIRE, le château ayant été confisqué aux comtes de GESTAS (bien d'émigrés). Cet achat valut d'ailleurs bien des soucis et procès pendant la Restauration ! A la mort du Général, sa veuve Anne STEIN le vendit à son fils Marie Joseph Auguste BERTRAND le 28 juillet 1835, lequel le revendit à son gendre Arthur Yves PATIN le 19 mai 1877 pour 80000 marks. Le château fut ensuite revendu à Eugène TILLEMENT, puis à un officier allemand, Walter DEUL. Bombardé en 1944 par les Américains, il fut complètement démoli en 1961. (source : famille Patin).

Voilà pour ce qui est de la résolution de mon énigme ! 

Intéressons-nous maintenant à la biographie d'Antoine-Joseph BERTRAND. 

« Né le 15/02/1767 à Vireux (Ardennes). Décédé le 18/05/1835 à Bertrange (Moselle). Engagé dans l'artillerie en 1784, BERTRAND est en 1791 sous-lieutenant du 1er bataillon des volontaires des Ardennes. Il sert à l'armée de la Moselle et devient aide de camp de Moreau. Prisonnier, puis réformé, il revient cependant en activité en 1799. Il est chef d'Etat-Major de la division Klein à la Grande Armée en 1805, blessé à Eylau et à Friedland. Général de brigade en 1808, baron, il commande en 1810 le département des Bouches-du-Rhin, puis en 1812 celui de l'Ems. Il fait la campagne de Russie dans le corps de Ney. En mai 1813, il commande la place de Leipzig. Mis en non activité à la première Restauration, il va pendant les Cents-Jours organiser les Gardes nationales du Jura ; il est blessé devant Belfort. Il prend alors une retraite définitive, dans son château de Bertrange, ancien bien national."
Source : Grands notables du premier Empire, Meurthe-Moselle-Meuse, par O. VOILLIARD et Michel MAIGRET, éditions du CNRS, 1984.

"Soldat en 1784 au régiment de Grenoble-artillerie. Sous-lieutenant au 1er bataillon des volontaires des Ardennes en 1791. Capitaine en 1793. Adjudant-Commandant, Chef d'Etat-Major de la 1ère division de dragons en 1805. Baron de l'Empire le 19/03/1808. Donataire. Général de brigade le 28/11/1808. Retraité en 1815. Conseiller municipal à Bertrange et conseiller général de la Moselle à partir de 1815. Admis au cadre de réserve de l'état-major le 28/03/1831. Commandant de la Légion d'Honneur le 08/08/1809".
Source : Armorial des familles titrées de Lorraine au XIXème siècle, par J. Alcide Georgel, 1882.


ARMOIRIES :
Ecartelé : au 1er, d'azur à un chien d'arrêt d'or soutenu du même ; au 2e, des barons militaires ; au 3e, de gueules à un sabre d'or et à une palme d'argent, posés en sautoir ; au 4e, d'azur à une fourmilière d'or semée de fourmis de sable.


Source : Titres et armoiries du Premier Empire (1808-1815), CHAN,


Antoine-Joseph BERTRAND, baron de l'empire par lettres patentes du 19 mars 1808, donataire (r. 4000) en Westphalie, 17 mars 1808, général de brigade, conseiller général de la Moselle, commandeur de la Légion d'Honneur ; né à Vireux (Ardennes), 15 février 1767, décédé 18 mai 1835 ; marié à Anne STEIN, dont trois enfants :
I. - Marie-Joseph-Auguste, baron BERTRAND, maire de Bertrange (1857-1870), né 7 septembre 1797 ; marié (1836) à Cornélie-Eugénie Jacob, dont quatre enfants :
    1º Gustave, baron BERTRAND, né le 11 mai 1837, marié, sans postérité ;
    2º Antoinette Jenny, mariéé à Arthur Yves PATIN, industriel qui fonda les Brasseries de Champigneules et la manufacture lorraine de cuir de Metz.
    3º-4º deux autres filles.
II. - Marguerite, née 19 novembre 1795, mariée à M. VENDEL.
III. - Zoé, née 13 juillet 1801, mariée à M. ROTHWILLER.

Pour l'anecdote, Anne STEIN, lassée de la constante absence de son époux de Général, toujours au combat, prit une calèche et ses 2 filles et le rejoignit pendant la campagne de Russie ! (source : famille Patin).


Source : Titres et armoiries du Premier Empire (1808-1815), CHAN,

dimanche 10 novembre 2013

MENGIN (les 16 quartiers de Marie-Marguerite)

GÉNÉRATION I

1) Marie-Marguerite MENGIN, fille de Nicolas MENGIN (1715-1777) et Anne Marie LOUIS, née en 1750.


Elle s'est mariée religieusement le 18 novembre 1772 à Étain (Meuse) avec Jean Baptiste de LATOUCHE, capitaine de grenadier au régiment de Bourbon-Infanterie, chevalier de Saint-Louis, propriétaire du fief de Daspich dans l’arrondissement de Thionville, fils de Robert de LATOUCHE (1697-1771), propriétaire du fief de Daspich, conseiller du roi, avocat du roi au bailliage et Agnès COLLIN (1710-1786), né à Thionville (Moselle) le 7 septembre 1731, décédé à Florange (Moselle) le 3 avril 1791.



GÉNÉRATION II

2) Nicolas MENGIN, conseiller en la maitrise des Eaux et Forets d’Etain, procureur, fils de Jean MENGIN (†1733) et Barbe LHOSTE (†1743), né en 1715, décédé à Étain (Meuse) le 20 février 1777. Il s'est uni avec Anne Marie LOUIS .

3) Anne Marie LOUIS, fille de François LOUIS et Élisabeth MARION (†1737).


GÉNÉRATION III

4) Jean MENGIN, fils de Didier MENGIN et Madeleine TOUSSAINT, né à Vigneulles (Meuse), décédé en 1733.  Il s'est uni avec Barbe LHOSTE (†1743).

5) Barbe LHOSTE, fille de Pierre LHOSTE (°1642) et Marguerite PATON (1646-1701), décédée en 1743.

6) François LOUIS, avocat à Hattonchatel. Il s'est uni avec Élisabeth MARION (1688-1737).

7) Élisabeth MARION, fille de Sébastien MARION (°1631) et Jeanne GROSMENGIN LA BARRIERE, née à Creuë (Meuse) le 6 octobre 1688, décédée en 1737.


GÉNÉRATION IV

8) Didier MENGIN, sergent à la prévôté, fils de Pierre MENGIN et Lucie HUNOT. Il s'est uni avec Madeleine TOUSSAINT .

9) Madeleine TOUSSAINT. Madeleine s'est unie une seconde fois avec François AUBERT.

10) Pierre LHOSTE, laboureur, négociant en bois, fils de Demenge LHOSTE (°1612), né en 1642. Il s'est uni avec Marguerite PATON (1646-1701).

11) Marguerite PATON, née en 1646, décédée en 1701.

14) Sébastien MARION, négociant en bois à Creuë, avoué à Hattonchâtel, procureur royal à la prévôté (1692-1698), juge de la haute justice de l'abbaye de Saint-Benoît, procureur fiscal de la haute-justice de Trougnon, fermier du domaine en 1703, prévôt-gruyer de la justice de l'Etanche (1696-1721), notaire de la nouvelle seigneurie de Frouard à Vigneulles, fils de Sébastien MARION et Marie HANNEGUIN, né à Creuë (Meuse) le 26 octobre 1631. Il s'est uni avec Didette MENGEOT. Sébastien s'est uni une seconde fois avec Jeanne GROSMENGIN LA BARRIERE. 
 

15) Jeanne GROSMENGIN LA BARRIERE, fille de Claude GROSMENGIN LA BARRIERE et Marguerite L'AUMOSNIER (†1664).



GÉNÉRATION V

16) Pierre MENGIN, laboureur à Hattonchâtel. Il s'est uni avec Lucie HUNOT .

17) Lucie HUNOT.

20) Demenge LHOSTE, laboureur, cabaretier, né en 1612.

28) Sébastien MARION, maire de Creuë. Il s'est uni avec Marie HANNEGUIN. Sébastien s'est uni une seconde fois avec Didotte MARCHAL.

29) Marie HANNEGUIN.

30) Claude GROSMENGIN LA BARRIERE, avocat, sieur. Il s'est uni avec Marguerite L'AUMOSNIER (†1664).

31) Marguerite L'AUMOSNIER, fille de Gérard L'AUMOSNIER, décédée en 1664.