Nicolas Henry CHATILLON est né le lundi 15 mai 1843 à Terville. Il était le fils d'Antoine-Augustin CHATILLON et de Marie Hortense de LATOUCHE.
Nicolas Henry CHATILLON faisait valoir ses terres et ses vignes de Guentrange. Guentrange était, avec Justemont, les seuls endroits de la vallée de la Moselle entre Metz et Thionville où l’on cultivait la vigne et plusieurs familles de la région étaient propriétaires de vignobles qui, à vrai dire, ne donnaient un vin de qualité qu’une année sur quatre en moyenne, étant donné le faible ensoleillement de la région.
Nicolas Henry CHATILLON faisait valoir ses terres et ses vignes de Guentrange. Guentrange était, avec Justemont, les seuls endroits de la vallée de la Moselle entre Metz et Thionville où l’on cultivait la vigne et plusieurs familles de la région étaient propriétaires de vignobles qui, à vrai dire, ne donnaient un vin de qualité qu’une année sur quatre en moyenne, étant donné le faible ensoleillement de la région.
Comme beaucoup de famille de la région, la famille CHATILLON eut à souffrir de la guerre de 1870 et de l'annexion de la Lorraine à l'Allemagne qui suivit la défaite. Nicolas Henry CHATILLON n’opta pas pour la France, il voulut rester sur place et se vit ainsi attribuer la nationalité allemande. Il choisit une voie dont lui, sa femme et ses enfants eurent à souffrir plus tard. En effet, ses deux fils durent quitter la Lorraine très jeunes pour être pensionnaires à Paris et faire leurs classes en français. A 18 ans, ils durent quitter définitivement Terville pour éviter de faire leur service militaire en Allemagne. Ils ne pouvaient revenir qu'en se cachant. Jeanne Marie CHATILLON fut élevée seule, privée de ses frères et en souffrit beaucoup. Par contre, ayant conservé tous ses biens, Nicolas Henry CHATILLON menait une existence très large à Terville, avec une domesticité nombreuse, cheval, et voiture.
Photo de famille, Terville, 1909
De gauche à droite : Nicolas Henry, Pierre (enfant), François (bébé) et Henry Chatillon
L'été, qui voyait revenir dans leurs propriétés les familles ayant opté pour la France, permettait à Nicolas Henry et Jeanne Alexienne Pauline de fréquenter tous leurs amis, et particulièrement, les TOYTOT à Buding, les MARIN des BOUILLERE au Château de Blettange près de Bousse, mademoiselle de PUYMAIGRE près de Thionville. Heureusement pour eux, ils voisinaient beaucoup avec les GARGAN, au château de Bétange, et avec les WENDEL, à Hayange, qui, à cause de leurs usines, étaient restés au pays lorrain. Nicolas Henry décéda vers 1909, après avoir été impotent dans ses dernières années par suite de rhumatismes.
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