dimanche 18 avril 2010

Vente de biens par Didier de Rameru, 1556


Vente par Didier de Rameru, écuyer, seigneur de Somsois, à Jean Mongeot, son frère, prévôt de Vaucouleurs, de biens à Somsois, Gigny et Lignon. Minutier de M. de Vuilquin, notaire à Châlons. Contrat communiqué par lui en 1886.


Par acte reçu par Lorin et Peron, notaires royaux à Châlons, Didier de Rameru, escuier, seigneur de Sonsois et de Malo, confirme et ratifie les vente, cession et transport par lui faits devant deux notaires du baillage de Vermandois à Châlons, au mois d’octobre 1552, à Jehan Mongeot, prévost de Vaucouleur, frère utérin du dit de Rameru, d’une cense ou ferme nommée la Grande Cense, située au finage de Sonsoix, contenant six vingt arpens de terre, et se déporte du rachat perpétuel à lui donné et accordé par le dit Mongeot. Il vend de plus au dit Jehan Mongeot, ce acceptant pour lui et pour Jacquette le Boucherat, sa femme, la petite cense, dite la cense d’Argentueil, située au finage de Sonsoix, et trente-six à quarante arpens de terre, et quatorze journées de pré, trois situées près de la Maison au bois, au finage de Gigny, deux au finage de Lignon, une au finage de Gigny, et huit à la danrée Deultre, et trente arpents de terre, sis à Sonsoix, entre les deux censes, pour le prix de 1.200 livres tournois, payées en quarts d’écus sol, 48 angelos et douzains ; en ce non compris 1.200 livres tournois, contenues au premier achat de la Grande Cense. Pierre de Rameru, seigneur de Brandonvilliers, escuier, fils du dit seigneur de Sonsois, présent et vendeur, considérant que son père et lui pour l’avenir ont grand profit au dit vendage, oblige tous ses biens à la garantie de la dite vente, et spécialement sa seigneurie de Brandonvilliers, et sa métairie sise au village de Taverny, dans la vallée de Montmorency.

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