Dès que Jean du Lis et damoiselle Macée de Vézines furent en possession de leur fortune héréditaire, ils complétèrent leurs conventions matrimoniales par un acte authentique de donation mutuelle qu’ils se firent l’un à l’autre, le 28 mai 1468, " à la bonne amour, foy, familiarité et compaignie de mariage qu’ils avoient ensemble ".
C’est en ce titre de 1468 que pour la première fois Jean du Lis dit avoir sa demeure en la paroisse Saint-Aignan de Sandillon, affirmation qu’il réitère ensuite dans plusieurs contrats ultérieurs. Il semble, peu aprés le décès de son père, avoir voulu quitter Villiers pour retourner à ces bords de la Loire où l’appelait la gestion des importants domaines venus en ses mains, où s’était écoulée sa jeunesse au sein des glorieux souvenirs de sa famille, où ses parents avaient vécu et étaient morts.
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