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mercredi 4 avril 2012

Claude-Ambroise REGNIER, duc de Massa

LE GRAND JUGE RÉGNIER DUC DE MASSA (1)

Le 15 août 1809, un décret signé de Napoléon ler, au quartier-général impérial de Schoenbrunn, conférait « a notre cher et bien aimé Claude-Ambroise Régnier, Grand Juge, Ministre de la Justice, Grand-Aigle de la Légion d'honneur, comte de l'Empire, né a Blamont, le 5 novembre 1746, le titre de duc de Massadi-Carrara », et ce, était-il ajouté, « en vue-de récompenser le zèle, le dévouement et la fidélité dont il nous a donné des preuves dans le ministère important dont nous l'avons chargé ».

Portrait de Claude-Ambroise Regnier
(source : base Joconde n°50160001294)

Par décret de même date, il était nommé sept autres ducs (2), et dans une lettre confidentielle au'prince Cambacérés, l'Empereur spécifiait que les ministres désignés, à l'exception d'un seul, étaient de la fondation du gouvernement et le servaient depuis dix ans.

Régnier en effet, ministre depuis le 15 septembre 1802, était conseiller d'Etat dès la mise en vigueur de la Constitution de l'an VIII. A cette époque, il terminait sa vie politique pour se donner entièrement aux devoirs de ses nouvelles charges administratives et collaborer dans une large part a la réorganisation de la France. La tempête qui avait balayé toutes les institutions de son pays n'avait pas ébranlé sa foi dans l'ordre et la justice, sources principales de la prospérité des peuples ; et, n'ayant pu durant son passage à l'Assemblée nationale. a la Constituante et à la Législative se mettre en travers des événements pour sauvegarder la monarchie en réformant ses abus, du moins fit-il tous ses efforts sous le Directoire, comme membre ou comme président du Conseil des Anciens, pour arracher sa patrie a la ruine et la précipiter de force dans le parti de l'ordre (3).

Cette antipathie de l'anarchie, le futur Grand Juge l'avait dans le sang !
                          
Aussi n'était-il pas Lorrain ? L'histoire du duché était là sous ses yeux pour lui rappelé ? et les misères des périodes de guerres étrangères ou de luttes intestines, et les bienfaits des périodes de calme et de sage administration. N'était-il pas Lorrain également pour chercher constamment a rajeunir des cadres vieillis ou des institutions surannées destinés a s'adapter a la perpétuelle évolution des moeurs et des idées ? D'autres Lorrains après lui, à diverses époques, ont posé les bases de sages réformes, et ils ont fait école.

Lorrain, le Grand Juge l'était bien ; né à Blâmont (4), sur les confins de la principauté de Salm, de Ambroise Régnier, receveur des domaines du Roi et de Marie-Françoise Thiry, il était petit-fils de Jean-Antoine Régnier (5), « procureur au bailliage de Saint-Diey-des-Vosges », et par sa mère, petit-fils de Jean-Baptiste Thiry, procureur du Roi en l'hôtel de ville de Blâmont.

C'est a Saint-Dié même qu'il commençait ses études sous la direction d'un oncle prêtre, l'abbé Régnier, curé de la paroisse principale, et à l'université de Strasbourg qu'il les terminait par l'obtention du diplôme de licencié ès-droit. Inscrit au Parlement depuis juillet 1765, il allait aussitôt faire l'apprentissage de la profession d'avocat au barreau de Lunéville. Tout paraissait donc devoir le fixer pour toujours en Lorraine, lorsqu'en 1769, le prince Louis de Salm-Salm l'attira a Senones, et en fit son conseiller et son procureur général, lui confiant l'administration de la principauté.

Armoiries de comte puis de duc de l'Empire de Claude-Ambroise Regnier
(source : Titres et armoiries du Premier Empire, CHAN)


Ce poste, le futur ministre de la Justice le quittait en 1773 pour reprendre sa première carrière, et c'est dans la capitale de la Lorraine qu'il vint exercer sa profession et qu'il sût se maintenir sans défaillance au premier rang des avocats de la chambre civile (6).

La Révolution de 1789 vint l'arracher au Barreau et le lancer dans la vie politique. Député par le Tiers-Etat, Régnier alla représenter aux Etats-Généraux la circonscription de Nancy.

Partisan d'une monarchie que d'utiles réformes seraient venues rajeunir, tous ses votes devaient se ressentir de la plus grande modération ; profondément attaché à son pays d'origine qu'il avait connu autonome, il sut trouver dans ses sentiments patriotiques l'énergie nécessaire pour défendre les intérêts primordiaux de la terre lorraine, soit qu'il prenne la défense de la municipalité de Nancy et du marquis de Bouillé lors de la révolte de la garnison, soit qu'il s'efforce de conserver à la capitale de la Lorraine son ancien prestige et son titre de chef-lieu dont Metz cherche à la dépouiller (7) ; soit qu'il aplanisse les difficultés éprouvées par Nancy, dans le transport des blés destinés à son approvisionnement (8), soit enfin que, commissaire du gouvernement en Alsace et dans les Vosges avec de Custine et Chasset, après le départ de Louis XVI, il cherche à calmer les esprits surexcités.

La Législative ayant remis ses pouvoirs entre les mains de la Convention, Régnier regagne Nancy. Elu officier municipal, puis nommé président du Tribunal du district, il ne tarde pas à être destitué par les représentants en mission ; l'influence des idées du jour se faisait alors sentir en province et tous ne savaient s'y plier. Retiré dans sa campagne de Maxéville, vivant en dehors de la politique, il ne fut cependant pas à l'abri des dénonciations et des vengeances.

C'est alors que, cédant aux sollicitations des siens, il tente d'échapper au danger en mettant la frontière entre lui et ses ennemis. Il allait y réussir, lorsqu'il apprend l'arrestation de son père en son lieu et place ; sans hésiter il revient sur ses pas et accourt à Nancy réclamer pour lui seul la responsabilité de ses actes politiques et faire rendre la liberté à un vieillard septuagénaire. Emprisonné (9) aussitôt, il attend de longs mois que Thermidor, en entraînant la chute de Robespierre, vienne le délivrer (10).

Rendu à la vie politique, il est aussitôt élu membre du Conseil des Anciens. Là encore il s'efforce par une législation prudente de rendre à la France, dans la mesure du possible, le calme et la prospérité. Mais il est des époques dans la vie des peuples où l'anarchie arrivée à son comble ne peut plus être endiguée par des lois ! Des remèdes énergiques seuls sont alors capables d'enrayer le mal : « Vous avez tous senti comme moi la nécessité d'un grand coup d'état y écrivait-il à son gendre (11) quelques jours après la chute du Directoire ».



La participation de Régnier dans les journées de Brumaire fut considérable. Dès le début, il fut dans le secret de la conjuration, et il mit tout en oeuvre pour la faire aboutir, proposant et faisant adopter les décrets qui transféraient le Corps législatif à Saint-Cloud et le mettait sous la sauvegarde du général Bonaparte. Ses connaissances législatives étendues, ses capacités administratives, enfin son rôle important les 18 et 19 Brumaire lui valurent l'honneur de présider la Commission législative intermédiaire chargée de donner une constitution à la France.
Régnier la signait le 22 frimaire, an VIII. Simultanément élu sénateur et nommé conseiller d'Etat, chargé des Domaines, il opte pour cette dernière charge.

Pendant près de trois années il vient apporter une collaboration active à ce travail considérable qui a donné naissance au Code civil ; puis en dehors des travaux de sa charge il est, à différentes reprises, choisi pour présenter au Corps législatif d'importants projets de sénatus-consultes. C'est ainsi que le 4 floréal, an X (25 avril 1802), il développait avec chaleur devant le Sénat, les considérations qui amenaient le gouvernement à demander le vote de l'amnistie générale des émigrés.

Plus que toute autre région de la France, la Lorraine devait bénéficier de cette mesure, car nombreux étaient les Lorrains qui de l'autre côté de la frontière, attendaient impatiemment le signal du retour.

Mais de plus importantes fonctions lui étaient réservées. Le 15 septembre 1802 un arrêté du Premier Consul nommait le conseiller d'Etat Régnier, Grand Juge et Ministre de la Justice, et le chargeait également d'assurer le service du Ministère de la police générale qui venait d'être supprimé.

De ce dernier emploi, il avait hâte se se démettre ; outre qu'il se sentait peu d'aptitudes pour bien faire la police, ce ministère était ardemment convoité par celui qui venait d'en être dépossédé. Bien qu'il laissât au conseiller d'Etat Réal le soin de diriger les poursuites, Il n'en suivit pas moins avec zèle cette fameuse conspiration de l'an XII dans laquelle se trouvaient compromis des généraux républicains tels que Pichegru et Moreau et des royalistes tels que Cadoudal, Rivière et Polignac.

Le 12 juillet 1804, le Ministère de la police était rétabli et rendu à Fouché, et Régnier conservait, avec son titre de Grand Juge, le département de la justice. Il allait avoir 58 ans.

« Là, comme à la Constituante, comme aux Anciens, il apporta ce savoir de bon aloi, cette justesse de vue, ce bon sens, cet esprit d'équité, ce rôle laborieux qu'il tenait de notre Lorraine et de sa propre énergie » (12).

Il donna ses premiers soins à la réorganisation des institutions judiciaires de son pays, qu'une longue anarchie avait compromises. Deux mois après sa nomination, alors qu'il présidait à l'installation du Tribunal de Cassation, le Grand Juge s'était en quelque sorte tracé la ligne de conduite qui devait inspirer tous les actes de son long ministère. Il s'adressait ainsi aux membres de la Cour suprême (13) :
« Je n'ose ici parler de moi, leur dit-il, parce que je sens combien mes moyens sont inférieurs à mon zèle ; mais ce que je puis assurer du moins, c'est que je les consacrerai sans réserves à seconder vos efforts ; et si, par ma constante sollicitude je puis jamais contribuer à affermir le règne de la Justice et des Lois, j'éprouverai la plus douce satisfaction dont puisse jouir un citoyen qu'enflamme l'amour de son pays ».


Dès le début il ne s'était pas dissimulé l'importance de la tâche qui lui incombait, et il s'y était adonné avec ardeur.

« Régnier, devenu l'un des personnages les plus considérables de l'Empire, a le goût du travail, car il en faut pour rendre bonne justice à 130 départements, pour surveiller le personnel de plus de 500 tribunaux de première instance et de 36 cours impériales, pour introduire sans secousse dans les états annexés l'usage du code Napoléon, pour ménager les intérêts de ceux qui en tout lieu, vivent de la justice, régler leurs privilèges et punir leurs empiètements :

« Toute grâce émanant de l'Empereur est garantie par un parchemin signé par lui. Toute nomination à partir d'un certain grade est signée par lui. Nul travail d'avancement n'est approuvé sans renseignements pris par lui. A la Cour de cassation par exemple il s'est comme interdit de nommer un magistrat sans présentation émanée des chefs même de la Cour. Qu'on essaie d'imaginer d'après cela ce que représente le portefeuille de la justice (14) ».

Le premier soin du Grand Juge fut de replacer à la tête des cours impériales et des tribunaux l'ancienne magistrature dispersée, et par les noms placés en vedette, il semble bien que sa seule préoccupation fut de chercher le vrai mérite dans tous les partis.

La cour impériale de Nancy plus que toute autre eut part à sa sollicitude, et de tous les magistrats en exercice sous l'Empire, nombreux sont ceux qui apportèrent les vieilles traditions du parlement de Lorraine. C'est l'ancien président du parlement Jean-Baptiste-Charles de Collenel, placé à la tête de la première division au ministère ; c'est ensuite l'avocat Joseph-Arnould Henry, devenu premier Président ; ce sont les Saladin, les de Bouteiller, les Le Lorrain, nommés présidents ; puis Nicolas-François de Metz qui, rappelé de l'exil, est nommé procureur général tandis que son fils Emmanuel devient avocat-général ; ce sont encore les Charlot, les de Bazelaire, les de Bouvier, les Dubois de Riocourt, les Mourot, nommés conseillers ; ce sont enfin les Riston, les de Lahausse, les Roxart de la Salle, les Chippel, les de Chevers, les Jacqueminot. Tous après s'être distingués à divers titres au Parlement de Nancy avant la Révolution sont appelés à reconstituer la magistrature impériale lorraine.

Après onze années d'un labeur incessant, le duc de Massa songeait à se démettre de ses fonctions ; les premières atteintes d'un mal qui devait bientôt l'emporter l'avaient obligé à prendre un repos momentané. Une saison aux eaux de Bourbonne en juillet 1813 lui avait un instant donné l'illusion de la guérison, mais quelques mois après il sollicitait de l'Empereur sa retraite définitive.

Nommé Ministre d'Etat, un décret du 21 novembre 1813 lui donnait comme successeur le comte Molé, mais le repos tant souhaité allait cependant lui échapper, car son dévouement à la personne de Napoléon le poussait à accepter deux jours après la présidence du Corps législatif.

Les évènements n'étaient pas de nature à faciliter à l'ancien Grand Juge le mandat qui lui était dévolu. Une sourde hostilité provenant de l'inconstitutionnalité de sa nomination (15) lui aliéna de suite quelques membres influents. Pour la première fois les députés faisant preuve d'indépendance, tentaient de forcer la main à l'Empereur en le mettant dans l'obligation de conclure la paix.

Plus que tout autre, le duc de Massa devait sentir l'inopportunité de pareilles représentations : le territoire était envahi, il n'était plus temps de traiter avec l'ennemi. Ses efforts échouèrent devant les motions des Lainé, des Flaugergues, des Maine de Biran, auxquelles Napoléon devait répondre par la dissolution du Corps législatif. Par cet acte d'autorité, toute nouvelle tentative d'opposition paraissait supprimée.

Rassuré de ce côté, l'Empereur quittait Paris pour aller rejoindre l'armée dans les plaines de la Champagne et tenter de refouler l'envahisseur. Il avait auparavant institué Marie-Louise, régente de l'Empire et lui avait donné comme conseillers les ministres et grands dignitaires. La rapidité foudroyante avec laquelle se succédèrent les évènements ne devait donner qu'une existence éphémère à ce conseil de régence.

Mais il fut donné au duc de Massa de tenter de sauver l'Empire sinon l'Empereur. Près d'être investie la capitale demeurait-elle un lieu sûr pour l'Impératrice et le Roi de Rome ? La majorité du Conseil s'était prononcé pour le départ immédiat, lorsque s'adressant à Marie-Louise et lui rappelant le souvenir de son aïeule Marie-Thérèse qui par sa présence dans des moments difficiles, sut ranimer l'ardeur de son peuple, le duc de Massa conseilla le maintien du gouvernement dans la capitale et rallia les opinions opposées. Mais des ordres secrets de l'empereur au roi Joseph, lieutenant-général, devaient faire échouer cette décision et compromettre pour une bonne part l'héritage de Napoléon II !

Le 30 mars au soir, le gouvernement avait quitté Paris à la suite de l'Impératrice et de son fils, se dirigeant sur Blois, et la capitale, désormais livrée à l'intrigue des partis, était à la merci des alliés.

Plus que les défaites de la Grande-Armée, les trahisons successives des Talleyrand, des Fouché, des Marmont précipitèrent la chute du régime. La déchéance de Napoléon prononcée par des Chambres réduites de moitié entraina la nomination d'un gouvernement provisoire et précéda de quelques jours l'abdication.

De Blois, le duc de Massa accourut à Paris reprendre la présidence du Corps législatif, mais son acte d'adhésion au nouvel ordre de choses ne put faire oublier à ceux qui détenaient le pouvoir son dévouement au régime impérial ! Il fut écarté systématiquement du gouvernement.

Débarrassé du fardeau des responsabilités, il ne devait pas jouir longtemps du repos que les événements lui permettaient enfin de prendre. Après un court séjour à son château du Plessis-Piquet, puis à Rouen chez son ami Dupont (de l'Eure), il ne tardait pas à revenir à Paris. Mais sa santé fortement ébranlée par les derniers évènements donnait à sa famille des inquiétudes qui n'étaient que trop fondées ; le duc de Massa mourait à Paris en son hôtel de la rue de Choiseul, le 25 juin 1814, dans sa 68e année.

Les honneurs du Panthéon, suprême hommage rendu par le gouvernement de la Restauration au ministre d'une dynastie déchue, venaient couronner la carrière si longue et si bien remplie de Claude-Ambroise Régnier, comte de l'Empire, duc de Massa-di-Carrara, Grand Officier et Grand-Aigle de la Légion d'honneur, Sénateur, ancien Conseiller d'Etat, ancien Grand Juge et Ministre de la Justice, Ministre d'Etat, Président du Corps législatif.

Durant le cours d'une longue carrière de travail incessant, traversée par les bonnes et par les mauvaises fortunes, c'est au sein d'une famille unie que le duc de Massa allait chercher le repos et l'oubli momentané des lourdes responsabilités de sa charge. Et si de ce côté-là il fut durement éprouvé par la perte successive de plusieurs enfants (16), du moins eut-il la consolation d'entrevoir dans les deux qui lui restèrent la transmission des qualités de sa race. Dans les enfants de sa fille aînée, la baronne Thiry, ne voyait-il pas dés 1813 deux jeunes capitaines d'artillerie qui devaient terminer une carrière brillante sous le second empire comme généraux de division, après avoir exercé un commandement en chef devant l'ennemi (17) ; et dans le comte de Gronau, son fils, préfet de l'Oise, marié à la fille du maréchal Macdonald, duc de Tarente, n'entrevoyait-il pas le futur pair de France de la Restauration et de la Monarchie de juillet.

De tous les titres qui couronnèrent la longue carrière du duc de Massa, il ne pouvait en être ajouté de plus flatteur pour lui que la haute estime qu'il avait su inspirer à ses contemporains. Appelé à se prononcer sur la nomination de Régnier, comme ministre de la justice, le conseiller d'Etat Thibaudeau (18) avait répondu à Napoléon : « C'est un honnête homme. Vous ne pouviez pas faire un meilleur choix ».

Et plus tard le grand historien de la Révolution et de l'Empire (19) n'hésita pas à avancer que le duc de Massa fut un magistrat instruit, disert et un honnête homme.

Paul DELAVAL.

(1) Un travail plus complet sur le Grand Juge étant en préparation, l'auteur de cette notice serait reconnaissant aux personnes qui voudraient bien lui signaler ou lui communiquer toute pièce pouvant offrir de l'intérêt (Nancy, 30, rue des Bégonias).
(2) De Champagny, Clarke, Muet, Gaudin, Oudinot, Macdonald et Fouché.
(3) Coup d'Etat du 18 brumaire dont Régnier fut un des principaux instigateurs.
(4) Cf. Duvernoy. L'étal-civil du Grand Juge Régnier, duc de Massa (Journal de la Société d'archéologie lorraine du 7 juillet 1898) - et de Martimprey. Régnier, duc de Massa et sa famille (ibid. de juin 1888).
(5) Décédé le 10 décembre 1715 ; sa charge passa dans la suite â son dernier fils Charles qui mourait en 1755 âgé de 33 ans (Archives de l'état-civil de Saint-Dié).
(6) Cf. L. Adam : Etude sur trois gardes des sceaux nés en Lorraine : Réguler, dire de Massa ; Comte de Serre ; Henrion de Pansey, 1872. - Cf. également : A. Alexandre : Notice sur Claude-Ambroise Réguler, duc de Massa. (Discours de rentrée â la Cour d'Appel, 1853).
(7) Lettres des 26 et 30 janvier 1790. Archives de la Société d'archéologie lorraine.
(8) Lettre à M. de La Tour du Pin, ministre de la guerre.
(9) Le 17 ventôse an II (7 mars 1794).
(10) Le 9 thermidor an II (27 juillet 1794).
(11) Lettre du 21 brumaire an VII, à M. Thiry (papiers de famille)
(12) Lucien Adam, op. cit.
(13) Procès-verbal de l'audience publique et solennelle du Tribunal de cassation présidée par le Grand Juge, Ministre de la Justice, tenue le 6 nivôse au II
(14) Frédéric Masson. La journée de l'Empereur.
(15) Un sénatus-consulte avait supprimé le droit pour le Corps législatif de présenter son président.
(16) De son mariage à Lunéville, le 5 avril 1769, avec Charlotte Lejeune, il eut dix enfants ; une fille et un fils seuls survécurent.
(17) Le général Charles Thiry, commandant l'artillerie au siège de Rome et le général Augustin Thiry, commandant l'artillerie au siège de Sébastopol, sénateur, tous deux Grands Officiers de la Légion d'honneur. La descendance de Catherine-Charlotte Régnier de Massa, baronne Thiry, est actuellement représentée par les familles A. Delaval, P. et A. Bastien, Bastien-Thiry, NanquetteThiry, de Ludre-Frolois, Audiat, E. Dryander et L. Laprevote. La descendance de Nicolas-François-Sylvestre Régnier, comte de Gronau, deuxième duc de Massa est représentée par Alfred Régnier, comte de Gronau, troisième duc de Massa, le marquis Philippe de Massa et les barons Jacques et Robert Burignot de Varenne.
(18) Comte Thibaudeau. Mémoires sur le Consulat, p. 310-311.
(19) Thiers. Histoire du Consulat, édition de 1878, p. 427 et 428, 581 et 582.

Source : Le Pays lorrain et le pays messin, sixième année, 1909.

dimanche 1 avril 2012

SEROT (généalogie descendante de la famille)

BRANCHE PRINCIPALE

I François I SEROT, né en 1626, décédé à Norroy-le-Sec (Meurthe-et-Moselle), le 3 janvier 1716, certainement de la même famille que François SEROT, greffier et receveur d’Amance, qui n'a pas eu de descendance masculine et qui a été anobli en 1660 pour avoir tenté de libérer le duc de Lorraine Charles IV de sa prison de Tolède (les Sérot de Norroy portent les mêmes armoiries).
Il s'est allié avec une ou des demoiselles dont on ignore le ou les noms, d'où :

1) François II SEROT Qui suit en II.

2) X. SEROT.
Il s'est allié avec une demoiselle dont on ignore le nom, d'où :
a) François SEROT.

Armoiries de la famille Sérot


II François II SEROT, fermier du magasin à sel, puis receveur des deniers du Duc de Lorraine Léopold, sieur, né en 1663, décédé à Friauville (Meurthe-et-Moselle) le 3 janvier 1733.

 Pierre tumulaire de Norroy-le-Sec (source : J.M. Sérot)

Il s'est uni avec Marie FILLIÈRES, née en 1666, décédée à Norroy-le-Sec (Meurthe-et-Moselle) le 4 septembre 1722, d'où :

1) François-Joseph I SEROT Qui suit en III.

2) Marie-Françoise SEROT, née à Norroy-le-Sec le 15 août 1699, y décédée le 27 août 1699.

3) Jean François SEROT, prêtre à Ozerailles, Luby puis à Friauville, né à Norroy-le-Sec (Meurthe-et-Moselle) le 29 octobre 1700, reçu au baptême à Norroy-le-Sec le 3 novembre 1700.

4) Nicolas François SEROT, né à Norroy-le-Sec (Meurthe-et-Moselle) le 4 mai 1706, baptisé à Norroy-le-Sec le même jour.

5) Anne Françoise SEROT, née à Norroy-le-Sec (Meurthe-et-Moselle) le 2 mars 1708, décédée à Norroy-le-Sec le 1er mai 1765.
Elle s'est mariée religieusement le 4 juillet 1730 à Norroy-le-Sec (Meurthe-et-Moselle) avec Joseph JACQUES.

6) Nicolas Louys SEROT, né à Norroy-le-Sec (Meurthe-et-Moselle) le 4 novembre 1711, reçu au baptême à Norroy-le-Sec le lendemain.

7) Marie-Madeleine SEROT.
Elle s'est mariée religieusement le 30 janvier 1731 à Norroy-le-Sec (Meurthe-et-Moselle) avec Jean-Baptiste DUVEUF, Capitaine-prévôt, gruyer, chef de police de la prévôté de Norroy-le-Sec, d'où :
a) Marie-Thérèse DUVEUF, née à Norroy-le-Sec le 13 novembre 1731.

8) Anne-Marie SEROT.
Elle s'est mariée le 25 juin 1714 à Norroy-le-Sec, puis religieusement le même jour à Norroy-le-Sec (Meurthe-et-Moselle) avec Hubert François de GENOTTE.

Signature de François II Sérot

III François-Joseph I SEROT, assesseur et garde-marteau à Norroy-le-sec, fermier du magasin à sel de Villers-la-Montagne, praticien, sieur, né à Norroy-le-Sec (Meurthe-et-Moselle) le 5 mars 1697, décédé à Metz (Moselle) le 24 avril 1768.
Il s'est marié religieusement le 21 mai 1719 à Tiercelet (Meurthe-et-Moselle) avec Marie Claire Dorothée SOUVINY, fille de Pierre SOUVIGNIER (1666-1743), facteur des forges de Villerupt, admodiateur, officier du comte de Hunolstein dans sa seigneurie du Tiercelet, sieur et Jeanne Françoise DIDRICH (1677-1737), admodiatrice de ....du banc de Bazailles, née à Villerupt (Meurthe-et-Moselle) le 24 mars 1697, d'où :


1) François-Joseph II SEROT Qui suit en IV.

2) Marie-Françoise SEROT, née en 1724.
Elle s'est unie avec Nicolas ADAM, bourgeois de la ville de Metz.

3) Marie-Madeleine SEROT, née à Bazailles (Meurthe-et-Moselle) le 28 septembre 1725.
Elle s'est unie avec Jean Joseph DES MURS.

4) Jean-François SEROT, né à Bazailles (Meurthe-et-Moselle) le 6 novembre 1727.
Il s'est uni avec Anne-Marie PARTANT.

5) Marguerite SEROT, née à Bazailles (Meurthe-et-Moselle) le 22 novembre 1729.

6) Jean-Nicolas SEROT, né le 31 janvier 1733.

7) Pierre SEROT, né le 30 janvier 1737.

Signature de François-Joseph I Sérot

IV François-Joseph II SEROT, rentier à Novéant, né à Bazailles (Meurthe-et-Moselle) le 27 mai 1723, décédé à Metz (Moselle) le 3 juillet 1799.
Il s'est marié le 3 février 1762 à Paris (Paris) avec Marie-Christine HEISTERT.
François-Joseph II s'est marié une seconde fois le 8 septembre 1767 à Metz (Moselle) avec Marguerite CANONIER, fille de Jean CANONIER, bourgeois, maître des postes à Longwy, sieur et Gabrielle HENRION, née à Longwy (Meurthe-et-Moselle) le 17 février 1743, décédée à Novéant-sur-Moselle (Moselle) le 17 novembre 1827.
Il eut de ces unions :
Du second lit :


1) Pierre Philippe Marie SEROT Qui suit en V.

2) Marie Henriette Hélène SEROT, née à Novéant-sur-Moselle (Moselle) le 14 février 1778, y décédée le 22 mars 1817.

Signature de François-Joseph II Sérot

V Pierre Philippe Marie SEROT, officier d'artillerie, démissionna et exerça la profession de vérificateur des poids et mesures, né à Novéant-sur-Moselle (Moselle) le 17 octobre 1769, décédé à Contrexéville (Vosges) le 3 août 1837.
Il s'est marié le 11 janvier 1803 à Metz (Moselle) avec Marie-Catherine Victoire MATHIEU, fille de Jean MATHIEU (°1736), garde général des magasins militaires de Metz, secrétaire de Mr Potier d'Ennery, intéressé dans les affaires du roi, et Anne Marie Gabrielle BOICHEGRAIN (°~ 1754), née à Metz (Moselle) le 10 février 1779, décédée à Ancy-sur-Moselle (Moselle) le 25 octobre 1849, d'où :


1) Jean Philippe Edouard SEROT Auteur de la BRANCHE AÎNÉE qui suivra.

2) Marguerite Marie Julie SEROT, née le 6 décembre 1807.
Elle s'est mariée en 1837 avec Louis Marie GRANDIDIER.

3) Alphonse SEROT, né le 26 octobre 1809.

4) Gustave SEROT, né le 4 février 1812, décédé en 1819.

5) Caroline SEROT, née le 17 décembre 1814, décédée en 1827.

6) Marie-Françoise dite Fanny SEROT, née le 7 février 1817.
Elle s'est unie avec Louis Hyppolyte VALETTE.

7) Marie Augustin SEROT Auteur de la BRANCHE CADETTE qui suivra.



BRANCHE AÎNÉE

VI Jean Philippe "Edouard" SEROT, avocat, président de Chambre de Metz puis Paris, né le 5 janvier 1804, décédé à Paris (Paris) le 9 avril 1878, inhumé à Metz (Moselle).
Il s'est marié le 25 avril 1836 à Metz (Moselle) avec Jeanne Agnès Honorine GEISLER, fille de Jean Nicolas Albin GEISLER (1787-1826), entrepreneur des fortifications et Clémentine ROUYER (1794-1864), née à Metz (Moselle) le 27 juillet 1816, décédée le 4 avril 1899, d'où :

1) Louis Maurice SEROT-ALMERAS-LATOUR Qui suit en VII.

2) Marie Jeanne SEROT, née à Saint-Julien-lès-Metz (Moselle) le 5 septembre 1839.
Elle s'est mariée en 1858 avec Achille ROUX de MONTLEBERT, colonel du 11ème régiment d'artillerie, officier de la Légion d'Honneur, d'où :
a) Marie ROUX de MONTLEBERT.
b) Maurice ROUX de MONTLEBERT.
c) Michel ROUX de MONTLEBERT.

VII Louis Maurice SEROT-ALMERAS-LATOUR, substitut du procureur, procureur Impérial de Rethel, conseiller à la Cour de Nîmes (1876) et de Nancy (1877), né à Metz (Moselle) le 18 janvier 1837, décédé à Nancy (Meurthe-et-Moselle) le 12 mars 1894, inhumé dans la même localité.




Il s'est marié le 22 août 1865 à Metz (Moselle) avec Marie Joséphine Claire ALMERAS-LATOUR, baronne, fille de Louis-Michel ALMERAS-LATOUR (1811-1900), baron et Antoinette Marie Emilie Octavie CHARMEIL (1825-1893), née à Grenoble (Isère) le 25 novembre 1845, décédée à Besançon (Doubs) en février 1917, inhumée à Nancy (Meurthe-et-Moselle), d'où :

1) Octave Maurice "Edouard" SEROT-ALMERAS-LATOUR, né le 5 juillet 1866, décédé en octobre 1919.
Il s'est marié en 1893 avec Jeanne O'KERRINS, comtesse d'Hust, décédée à Nice (Alpes-Maritimes) en 1956, d'où :
a) Maurice SEROT-ALMERAS-LATOUR, né à Maxéville (Meurthe-et-Moselle) le 4 avril 1895, décédé à Nice (Alpes-Maritimes) le 6 novembre 1968.
Il s'est marié en 1922 à Constantinople avec Nadine ERAM.
Maurice s'est marié une seconde fois le 26 septembre 1938 avec Madeleine FENAIN, née à Aniche (Nord) le 7 octobre 1912, décédée à Nice (Alpes-Maritimes) le 28 mars 1972.

2) Auguste Honoré "Ludovic" SEROT-ALMERAS-LATOUR Qui suit en VIII.

3) Marie Joséphine Agnès Octavie Claire "Jeanne" SEROT-ALMERAS-LATOUR Auteur de la sous-branche issue des BERNARD-MICHEL qui suivra.

4) Marie Antoinette Victoire Clémentine Fanny "Thérèse" SEROT-ALMERAS-LATOUR, née à Genas (Rhône) le 16 août 1874, décédée à Tours (Indre-et-Loire) en avril 1940.

VIII Auguste Honoré "Ludovic" SEROT-ALMERAS-LATOUR, général de division, né à Rethel (Ardennes) le 12 mai 1868, décédé à Chalons-sur-Cisse le 6 mai 1954.




Il s'est marié le 26 septembre 1894 avec Jeanne LAURENT, décédée en 1958, d'où :

1) Marie-Thérèse SEROT-ALMERAS-LATOUR, décédée en 1972.
Elle s'est mariée en 1926 avec Philippe d'ARTEMARE, décédé en 1972, d'où :
a) Xavier d'ARTEMARE.
Il s'est uni avec Christine BERTRAND,
b) Claude d'ARTEMARE.
Elle s'est unie avec Emmanuel de MONTLIVAULT,
c) Hubert d'ARTEMARE.
Il s'est uni avec Emmanuelle GASSIN,
d) Henri d'ARTEMARE.
Il s'est uni avec Brigitte de FORVILLE,
e) Solange d'ARTEMARE.
Elle s'est unie avec Maxime de LA BUSSIÈRE,

2) Edouard SEROT-ALMERAS-LATOUR, décédé en 1977.
Il s'est marié en 1931 avec Colette PETIT, d'où :
a) Catherine SEROT-ALMERAS-LATOUR.
Elle s'est unie avec J.P. d'ESTIENNE d'ORVES,
b) Chantal SEROT-ALMERAS-LATOUR.
Elle s'est unie avec Guy-Hubert de LA ROCHETHOLON,
c) Annick SEROT-ALMERAS-LATOUR.
Elle s'est unie avec Hervé LIONEL-MARIE,
d) Jean SEROT-ALMERAS-LATOUR.
Il s'est uni avec Ghislaine de PONCINS,
e) Luc SEROT-ALMERAS-LATOUR.
f) Michel SEROT-ALMERAS-LATOUR, décédé en 1954.

3) Geneviève SEROT-ALMERAS-LATOUR, décédée en mai 1972.
Elle s'est mariée en 1921 avec Gaëtan de TRUCHIS de VARENNES, d'où :
a) Christian de TRUCHIS de VARENNES, décédé en 1969.
Il s'est uni avec Françoise de CURIÈRES de CASTELNAU,
b) Henri Jean de TRUCHIS de VARENNES.
Il s'est uni avec Nicole TILLETTE de CLERMONT-TONNERRE.
c) Jacqueline de TRUCHIS de VARENNES, Lieutenant Colonel au service du Chiffre.
d) Marie-Thérèse de TRUCHIS de VARENNES.

4) Jean SEROT-ALMERAS-LATOUR.
Il s'est marié en 1923 avec France de BURETEL de CHASSEY, décédée en 1944.
Jean s'est marié une seconde fois en 1950 avec Bernadette POTIRON de BOISFLEURY.
Il eut de ces unions :
Du premier lit :
a) Jacques SEROT-ALMERAS-LATOUR, né en 1925, décédé en 1934.
b) Ghislaine SEROT-ALMERAS-LATOUR.
Elle s'est unie avec X. LEVESQUE, Général,
c) Gilbert SEROT-ALMERAS-LATOUR.
Il s'est uni avec Magali MARIOTTE,
d) Hugues SEROT-ALMERAS-LATOUR, décédé en mai 1957.
e) Loïc SEROT-ALMERAS-LATOUR.
Il s'est uni avec Véronique BARTHÉLÉMY,
f) Patrick SEROT-ALMERAS-LATOUR.
Il s'est uni avec Marie-Pierre DELÈGUE.

SOUS-BRANCHE ISSUE DES BERNARD-MICHEL

VIII Marie Joséphine Agnès Octavie Claire "Jeanne" SEROT-ALMERAS-LATOUR, née à Genas (Rhône) le 27 juillet 1870, décédée à Nice (Alpes-Maritimes) le 21 février 1943.




Elle s'est mariée le 6 juin 1896 à Nancy (Meurthe-et-Moselle) avec "Auguste" Bernard MICHEL dit BERNARD-MICHEL, président de la Société Lorraine Industrielle, fils de Nicolas "Eugène" Bernard MICHEL dit BERNARD-MICHEL (1824-1907), gérant de la négoce familiale et des terres avant 1870 -  opte pour la France en 1870 -  président de la Société Lorraine Industrielle, maire d'Uckange de 1865 à 1868 et Elisabeth PONCELET (1838-1921), né à Uckange (Moselle) le 30 janvier 1860, décédé à Nancy (Meurthe-et-Moselle) le 6 mars 1936, inhumé à Uckange (Moselle), d'où :

1) "Joseph" Eugène Bernard MICHEL dit BERNARD-MICHEL, ingénieur des Mines de Nancy, directeur du Chemin de fer de  Wendel, chevalier de la Légion d'Honneur, né à Nancy (Meurthe-et-Moselle) le 8 août 1897, inhumé à Uckange (Moselle) en 1994, décédé à Saint-Cloud (Hauts-de-Seine) le 5 décembre 1994.




Il s'est marié le 2 janvier 1922 à Metz (Moselle), puis religieusement le lendemain au même endroit avec Isabelle de RAVINEL, fille de Marie Gabriel de RAVINEL (1870-1917), diplômé de l'école de Saint-Cyr, baron de RAVINEL, chevalier de la Légion d'Honneur et Jeanne Marie CHATILLON (1873-1945), née à Toul (Meurthe-et-Moselle) le 15 septembre 1900, née à Ménil-sur-Belvitte (Vosges) le 15 septembre 1900, décédée à Saint-Cloud (Hauts-de-Seine) le 14 octobre 1973, inhumée à Uckange (Moselle), d'où :
a) "Sabine" Marie Noémie BERNARD-MICHEL, née à Metz (Moselle) le 15 mars 1923.
Elle s'est mariée le 17 avril 1948 à Uckange (Moselle) avec Arthur Marie "Norbert" de LA CHAISE, baron de La Chaise, fils d'Albert Marie "François" de LA CHAISE (1881-1961), baron de La Chaise et Isabelle CARRA de VAUX SAINT-CYR, né à Metz (Moselle) le 10 janvier 1920,
b) "Claude" René Gabriel BERNARD-MICHEL, né à Erzange le 11 juillet 1924.
Il s'est marié le 17 mai 1958 à Coultanges-les-Sablons avec "Béatrice" Louise Claire Élisabeth Caroline CHODRON de COURCEL, fille de Valentin Louis Joseph CHODRON de COURCEL (°1879), archiviste-paléographe et Marguerite d'ANTHOUARD de VRAINCOURT, née à Paris (Paris) le 28 septembre 1931,
c) "Colette" Marie BERNARD-MICHEL, née à Erzange le 9 février 1928.
Elle s'est mariée le 11 septembre 1953 à Paris (Paris) avec Claude Henry Paul OURY, né le 9 juillet 1923,
d) "Philippe" Henri Hubert BERNARD-MICHEL, né à Hayange (Moselle) en 1932.
Il s'est marié le 11 septembre 1964 à Metz (Moselle) avec "Chantal" Marie Henriette de BOUVIER, fille de "Jacques" Marei Henri Olric de BOUVIER (1896-1948) et Jeanne de DARTEIN de TRICORNOT (1896-1985), née à Regnéville-sur-Meuse (Meuse) le 19 septembre 1934, décédée à Nancy (Meurthe-et-Moselle) le 10 mars 2012, inhumée à Uckange (Moselle) le 16 mars 2012,
e) "Edouard" Marie BERNARD-MICHEL, ingénieur HEI, coordonnateur informatique chez Alsthom, né à Hayange (Moselle) en 1936.
Il s'est marié le 15 mars 1969 à Château-du-Loir (Sarthe), puis religieusement le surlendemain à Baye (Marne) avec Marie-Josèphe AVRIL, Ingénieur INSA, née à Clefs (Maine-et-Loire) en 1943,

2) René Marie "Edouard", né le 10 octobre 1898, décédé à Uckange (Moselle) le 11 août 1899, inhumé dans la même localité.

3) Marie Louise Claire "Elisabeth", née à Uckange (Moselle) le 25 mai 1901, décédée à Leysin (Vaud) le 19 juillet 1935, inhumée à Uckange (Moselle).
Elle s'est mariée le 23 avril 1924 à Nancy (Meurthe-et-Moselle) avec Robert L’HOTTE, officier de cavalerie, fils d'Arthur Henri L’HOTTE et Antoinette Catherine DESCHARS, né à Lunéville (Meurthe-et-Moselle) le 1er avril 1893, décédé à Béthune (Pas-de-Calais) le 23 avril 1940, d'où :
a) Bernadette L’HOTTE, née à Lunéville (Meurthe-et-Moselle) en 1924.
Elle s'est mariée en 1950 avec Michel LEPETITPAS,
b) François L’HOTTE, né en 1927.
Il s'est uni avec Monique LEMIRE.
c) Robert-Louis L’HOTTE, officier dans l'armée, né en 1931, inhumé à Uckange (Moselle).
d) André L’HOTTE, né à Limoges (Haute-Vienne), inhumé à Uckange (Moselle).



BRANCHE CADETTE

VI Marie Augustin SEROT, percepteur des impôts, puis marchand de fer à Metz ("A.Serot & fils"), né à Novéant-sur-Moselle (Moselle) le 10 février 1819, décédé à Nancy (Meurthe-et-Moselle) le 19 mars 1894.
Il s'est marié le 7 février 1850 à Metz (Moselle) avec Louise Joséphine MEYER, fille de Pierre MEYER (°1786), officier supérieur, polytechnicien, nommé chevalier de l'Empire sur le champ de bataille d'Orscha le 19 novembre 1812 et Sophie Frédérique Justine LOBECK (°1794), née le 20 janvier 1829, décédée à Nancy (Meurthe-et-Moselle) le 18 février 1904, d'où :

1) "Marie" Victoire Augustine SEROT, née à Ancy-sur-Moselle (Moselle) le 22 décembre 1850, décédée à Metz (Moselle) le 5 mai 1916.
Elle s'est mariée le 1er mai 1872 à Metz (Moselle) avec Léon AERTS, marchand de fer, né à Metz (Moselle) le 17 janvier 1842, y décédé le 7 janvier 1927.

2) Pierre "Augustin" SEROT Qui suit en VII.

3) "Louis" Marie SEROT, né à Metz (Moselle) le 14 juin 1855, y décédé le 4 juin 1909.
Il s'est marié le 12 juillet 1895 à Nancy (Meurthe-et-Moselle) avec Marie SADOUL, fille de Louis SADOUL (1822-1894), médecin à Woerth et Anna Valérie CHASTELAIN, née à Woerth (Bas-Rhin) le 12 décembre 1863, décédée à Molsheim (Bas-Rhin) le 15 novembre 1952, d'où :
a) Augustin SEROT, né en juillet 1897, décédé à Metz (Moselle) le 15 novembre 1897.
b) Pierre SEROT, prêtre, curé de Bacourt (Moselle), né à Metz (Moselle) le 12 décembre 1900, y décédé le 29 janvier 1988.

4) Marie "Emile" SEROT, officier de cavalerie, chevalier de la Légion d'honneur (1903), né le 17 septembre 1856.

5) Marie "Hippolyte" SEROT, né à Metz (Moselle) le 21 août 1858, décédé à Châlons-en-Champagne (Marne) le 7 juillet 1890.

6) Pierre SEROT, avocat, puis clerc de notaire, né à Metz (Moselle) le 8 juin 1860, décédé à Nancy (Meurthe-et-Moselle) le 10 juin 1894.

7) Marie Françoise SEROT, née à Metz (Moselle) le 22 septembre 1864.
Elle s'est mariée le 19 août 1886 à Nancy (Meurthe-et-Moselle) avec Charles "Isidore" DIDION, industriel, né à Montigny-lès-Metz (Moselle) le 30 décembre 1854, décédé à Malzéville (Meurthe-et-Moselle) le 21 avril 1893.

8) Julie SEROT, née à Metz (Moselle) le 11 mars 1867.
Elle s'est mariée le 12 octobre 1887 avec Henri Jean François BERNARD, officier d'infanterie, puis rendu à la vie civile en 1892, né le 29 juin 1865.

VII Pierre "Augustin" SEROT, ingénieur de l'École Centrale de Paris (1875). Le 1er décembre 1876 il entre à la Compagnie de chemins de fer de l'Etat., né à Ancy-sur-Moselle (Moselle) le 2 juin 1852.
Il s'est marié le 24 juin 1878 à Nancy (Meurthe-et-Moselle) avec Marie Caroline Louise THIBERT, fille de Frédéric THIBERT (°1806) et Marie Mathilde DESALLANGRE, née à Metz (Moselle) le 13 décembre 1858, y décédée en 1955, d'où :

1) "André" Laurent Frédéric SEROT Qui suit en VIII.

2) Jean SEROT, industriel, né à Troyes (Aube) le 21 janvier 1882, décédé à Châlons-en-Champagne (Marne) le 20 décembre 1949.
Il s'est marié le 26 juin 1906 à Châlons-en-Champagne (Marne) avec Marie Thérèse GRANDTHILLE, née à Châlons-en-Champagne (Marne) le 5 janvier 1887, décédée à Bormes-les-Mimosas (Var) le 27 juin 1972, d'où :
a) Odette SEROT, née à Châlons-en-Champagne (Marne) le 10 juin 1907.
Elle s'est mariée le 4 juin 1929 avec Guy MICHAU, entrepreneur de travaux publics, né le 8 octobre 1905.
b) Nelly SEROT, née à Châlons-en-Champagne (Marne) le 6 août 1915, décédée le 22 octobre 1915.
c) "Guy" Yves SEROT, industriel, décédé à Paris le 28 mars 1973.
Il s'est marié le 20 février 1943 à Châlons-en-Champagne (Marne) avec Marguerite Marie Cécile Madeleine GUERMONT, née à Metz (Moselle) le 14 mai 1924.

3) Marie Léon "Robert" SEROT, homme politique, président du Conseil de la République, né à Saint-Dizier (Haute-Marne) le 18 février 1885, décédé à Paris (Paris) le 28 mars 1954.




4) "Germaine" Marie Suzanne SEROT, née à Saint-Dizier (Haute-Marne) le 10 mars 1891.
Elle s'est mariée le 5 avril 1923 à Metz (Moselle) avec François BRETON, né en 1883, décédé en 1937.

5) Jacques SEROT, né à Nancy (Meurthe-et-Moselle) le 13 mai 1900, décédé à Paris (Paris) en juin 1971.
Il s'est marié le 15 février 1947 à Paris (Paris) avec Paule HUGUENOT, tuée par un chauffard, alors qu'elle empruntait un passage protégé, dans un petit village de Bretagne, de retour du mariage de Tiphaine Driant , qui avait eu lieu la veille, fille d'Eugène HUGUENOT, général de division et Agnès VITALIS, née à La Flèche (Sarthe) le 4 février 1908, décédée le 3 août 1997.




VIII "André" Laurent Frédéric SEROT, quitta l'armée en 1919 avec le grade de colonel et était en 1970 le dernier survivant de l'Etat-Major du maréchal Foch. Grand-officier de la Légion d'honneur, détenteur de la Croix de guerre et du Victoria Cross, il était pendant plusieurs années directeur de la Société Nancéienne de Crédit Industriel, né à Nancy (Meurthe-et-Moselle) le 8 septembre 1879, y décédé le 18 février 1973.
Il s'est marié le 14 avril 1904 avec Marthe Nelly VALLETTE, fille de Paul VALLETTE (1830-1909) et Élisa GILLARD (°1846), née en 1881, décédée en 1965, d'où :

1) Maurice SEROT, né à Saint-Nicolas-de-Port (Meurthe-et-Moselle) le 28 janvier 1905.
Il s'est marié le 16 octobre 1935 à Saint-Vaast-la-Hougue (Manche) avec Denise Juliette MOUCHEL, née le 19 mai 1915, d'où :
a) Alain SEROT, Ingénieur de l'Ecole Supérieure d'Électricité de Paris (SUPELEC), né à Saint-Vaast-la-Hougue (Manche) le 13 juillet 1936.
Il s'est marié le 24 juillet 1962 avec HALLOT, née à Yvetot-Bocage (Manche) le 30 avril 1933,

2) Albert SEROT, diplômé de l'Ecole de chimie de Nancy, ingénieur aux Aciéries d'Ugine, professeur à l'école de chimie de Nancy, né à Saint-Nicolas-de-Port (Meurthe-et-Moselle) le 8 mars 1906, décédé à Nancy (Meurthe-et-Moselle) en 1998.
Il s'est marié le 27 mai 1930 à Bonnet (Meuse) avec Claire "Eliane" Marie REMY de COURNON, fille de Raoul REMY de COURNON, Dit : "Le comte Raoul Remy de Cournon, baron de Bonnet" et Geneviève SELLE-HÉBERT, née à Vaucouleurs (Meuse) en 1907, décédée à Nancy (Meurthe-et-Moselle) en 1998, d'où :
a) Christian SEROT, Ingénieur ECAM, né à Nancy (Meurthe-et-Moselle) en 1932, décédé le 4 novembre 2009 à Noiremoutier en l'Ile.
Il s'est marié le 30 avril 1959 avec Colette FENAL, fille de Bernard FENAL, industriel à Badonviller et Jacqueline CHÉRY, née le 31 octobre 1935,
b) Daniel SEROT, architecte DPLG, né en 1933.
Il s'est marié le 13 juillet 1967 avec Marianne SEROT, fille de Marie Charles "René" SEROT (°1913), officier du mérite agricole et Marguerite Louise Marie Françoise MANJOT (°1915), née à Paris le 29 juillet 1945,
c) Joëlle SEROT, née à Bonnet (Meuse) en 1936.
Elle s'est mariée le 9 septembre 1961 à Nancy (Meurthe-et-Moselle) avec Hubert MABILLE, docteur en médecine, officier, né à Nancy (Meurthe-et-Moselle) le 7 mai 1933, décédé à Metz (Moselle) le 23 octobre 1983.
d) Benoît SEROT, né à Bonnet (Meuse) en 1939.
Il s'est marié le 7 avril 1972 à Lyon (Rhône) avec Anne MATHIEU, née le 8 juillet 1950.
e) "Pascal" Marie Daniel SEROT, diplômé de l'Ecole commerciale de Bournemouth (Angleterre), né à Nancy (Meurthe-et-Moselle) en 1951.

3) "Anne" Marie Louise SEROT, née à Nancy (Meurthe-et-Moselle) le 17 juin 1907.
Elle s'est mariée le 20 avril 1927 à Nancy (Meurthe-et-Moselle) avec Louis COLLESSON, docteur en médecine, né à Nancy (Meurthe-et-Moselle) le 19 septembre 1901, y décédé le 24 avril 1964.

4) Marie Jean "Pierre" SEROT, ingénieur (ICN et Agro de Nancy), né à Nancy (Meurthe-et-Moselle) le 15 septembre 1910, décédé à Pont-à-Mousson (Meurthe-et-Moselle) le 6 décembre 1973.
Il s'est uni avec Magdeleine BOUCHER, fille de Georges BOUCHER, général et Élisabeth GERMAIN, née à Bordeaux (Gironde) le 11 janvier 1915, d'où :
a) François Marie SEROT, né à Poitiers (Vienne) en 1940.
Il s'est marié le 26 juin 1973 à Marseille (Bouches-du-Rhône) avec Mireille GROCETTI, docteur en médecine, neuro-psychiatre, née à Marseille (Bouches-du-Rhône) en 1942.
b) Jean-Marie SEROT, professeur des Universités, service de gériatrie à l'Hôpital d'Amiens, né à Moyeuvre-Grande (Moselle) en 1946.
Il s'est marié le 27 juin 1969 à Pont-à-Mousson (Meurthe-et-Moselle) avec Nadine BROCAS, née à Caraman (Haute-Garonne) en 1945,
c) Thérèse Marie SEROT, née à Rombas (Moselle) en 1947.
Elle s'est mariée le 23 octobre 1971 avec François LAFFONT.
d) Bernadette Marie SEROT, née à Nancy (Meurthe-et-Moselle) en 1951.
Elle s'est mariée le 7 avril 1973 à Paris avec Bernard PERISSE, ingénieur chimiste, né à Roanne (Loire) le 2 avril 1949.
e) Paul Michel SEROT, né à Metz (Moselle) en 1954.

5) Marie Charles "René" SEROT, officier du mérite agricole, né à Nancy (Meurthe-et-Moselle) le 13 mai 1913.
Il s'est marié le 14 septembre 1944 avec Marguerite Louise Marie Françoise MANJOT, née à Nîmes (Gard) le 15 janvier 1915, d'où :
a) Marianne SEROT, née à Paris en 1945.
Elle s'est mariée le 13 juillet 1967 avec Daniel SEROT, architecte DPLG, fils d'Albert SEROT (1906-1998), diplômé de l'Ecole de chimie de Nancy, ingénieur aux Aciéries d'Ugine, professeur à l'école de chimie de Nancy et Claire "Eliane" Marie REMY de COURNON (1907-1998), né le 24 mars 1933,
b) Véronique SEROT, née à Paris (Paris) en 1950.
Elle s'est mariée le 28 mai 1968 avec "Henri" Marcel Marie NOEL, polytechnicien, né en 1944.

6) Marie Louis "Michel" SEROT, né le 24 février 1915.
Il s'est marié le 23 mars 1944 à Vichy (Allier) avec Katherine DOBO, née à Paris le 9 septembre 1924, décédée en mars 2008, d'où :
a) Anne SEROT, née à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) en 1945.
Elle s'est mariée le 5 octobre 1968 à Metz (Moselle) avec Olivier DESOMBRE, né à Paris le 11 février 1945.
b) Dominique DESOMBRE, né en 1946.
c) Antoinette SEROT, née à Nancy (Meurthe-et-Moselle) en 1948.
Elle s'est mariée le 9 septembre 1972 à Gérardmer (Vosges) avec Patrick DEROIDE, ingénieur des Travaux publics de Paris.
d) Sophie SEROT, née à Metz (Moselle) en 1950.
Elle s'est unie avec Claude BOISSAVY, lieutenant-colonel de l'armée blindée et cavalerie, décédé en octobre 2011.
e) Martine SEROT, née à Metz (Moselle) en 1951.
Elle s'est mariée le 27 janvier 1973 avec Pascal HALLÉ, né à Nancy (Meurthe-et-Moselle) le 21 juillet 1951.
f) Marc SEROT, né à Metz (Moselle) en 1953.

7) "Roger" Marie Hubert SEROT, né à Avignon (Vaucluse) le 26 mai 1918.
Il s'est marié le 1er février 1944 avec Huguette Marguerite JOULIÉ, d'où :
a) Bernard Marie Pierre SEROT, architecte DPLG, né en 1944.
Il s'est marié le 9 mai 1970 avec Chantal SOURD, née en 1946,
b) Philippe Marie André SEROT, né le 8 février 1946, décédé le 11 décembre 1946.
c) Brigitte Marie Jeanne SEROT, née à Annecy (Haute-Savoie) en 1950.
Elle s'est mariée le 29 août 1970 avec Jean-Loup WAFFLART, né en 1948.
d) Chantal Marie Christiane SEROT, née à Annecy (Haute-Savoie) en 1953.

8) "Monique" Marie Thérèse SEROT, née à Avignon (Vaucluse) le 26 mai 1918.

9) Hubert SEROT, médaille de la Résistance, né à Nancy (Meurthe-et-Moselle) le 13 octobre 1925.
Il s'est marié le 30 juin 1956 à Nancy (Meurthe-et-Moselle) avec Élisabeth VAUTRIN, née à Liocourt (Moselle) en mai 1923, d'où :
a) Olivier SEROT, né à Bordeaux (Gironde) en 1962.
b) Frédéric SEROT, décédé à Bordeaux (Gironde) en 1969.

Source principale : J.M. SEROT